Cian Uijtdebroeks déçu par sa prestation au Tour d’Oman: «Ce n’est pas le vrai Cian, ça»


Il est monté sur le podium, au pied de Jabal Al Akhdhar, mais pas pour le résultat qu’il escomptait. Avec Bora Hansgrohe, Cian Uijtdebroeks a certes décroché la victoire par équipe mais le jeune Belge, dix-neuf ans, n’a pas trouvé la clé pour exploiter l’ascension de la « Green Mountain » chauffée par un soleil fanfaronnant (36 degrés). « Baa, ce n’est pas un drame », expose-t-il, assis dans une tente de Bédouins, des dattes en main et son habituel sourire qui traduit plutôt bien le peu d’impact qu’a cette journée moins flamboyante qu’attendue sur son moral. « Quand j’ai senti que je ne pouvais pas pousser comme je le voulais, j’ai surtout essayé de résister le plus longtemps possible pour ne pas dégringoler au classement. »
Dixième de l’ultime étape, neuvième au classement général, le vainqueur du Tour de l’Avenir n’est pas affolé par son ascension. « J’ai connu comme un jour sans. Pas de bonnes sensations. J’ai regardé mes watts dans l’ascension. Normalement, je suis capable de pousser 480 pendant 10 minutes et là, je plafonnais à 400, 420. Impossible d’aller plus haut. Je me suis directement dit : ‘oula, ce n’est pas le vrai Cian, ça’. Je n’avais pas les jambes pour faire quelque chose, je suis donc monté à mon rythme. Ça arrive, je ne me tracasse pas, il faut maintenant un peu analyser le pourquoi du comment. Habituellement, je supporte bien la chaleur même si le ressenti n’est pas le même ici », poursuit le résident d’Abolens, qui rentre comme une bonne partie de la caravane omanaise ce jeudi en Europe puisque sa prochaine course se pédale en France, avec l’Ardèche puis la Drome Classic (25 et 26/02), le même week-end que l’ouverture en Belgique.
Van Gils, 6e et « satisfait »
L’autre Belge dans le top 10, Maxim Van Gils (Lotto – Dstny), quitte le sultanat avec un sourire encore plus prononcé. « Je suis vraiment satisfait de ce que j’ai pu faire ici », expose l’ancien lauréat du Saudi Tour, sixième à Oman. « J’ai senti que la condition était bonne, que la base était bien là avant les prochaines échéances (NDLR : en France, comme Cian). J’avais un peu peur, pour être honnête, car les montées aussi longues et raides ne sont pas vraiment ma tasse de thé. Mais je m’en suis bien sorti, preuve que j’ai bien travaillé cet hiver, j’ai progressé dans un domaine où j’ai parfois eu du mal par le passé. Le sentiment global est, au final, très positif ».
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