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Terry Hoyoux condamné à 28 ans de prison pour le meurtre d’Anita Lekeu aux assises de Namur

Après plusieurs heures de délibérations, le jury de la cour d’assises de Namur a condamné Terry Hoyoux à 28 ans de prison pour le meurtre d’Anita Lekeu. L’avocat général avait quant à lui requis 27 ans de prison.

Jeudi, la cour d’assises de Namur a prononcé une peine de 28 années de prison à l’encontre de Terry Hoyoux, 26 ans, reconnu coupable du meurtre d’Anita Lekeu, de vol avec effraction, escalade ou fausse clef et de fraude informatique le 10 mai 2022 par la cour d’assises de Liège. Après un passage devant la Cour de cassation, l’affaire revenait cette semaine à Namur, où les débats portaient uniquement sur la peine.

Plus tôt dans la matinée, l’avocat général Schils avait requis 27 ans de prison à l’encontre de l’accusé, qui a commis les faits à Wanze la nuit du 24 au 25 octobre 2019, demandant aux jurés de ne pas lui reconnaître de circonstances atténuantes.

Mes Dulieu et Gilissen avaient pour leur part demandé aux jurés de ne pas prononcer une peine de plus de 20 ans de prison à l’encontre de leur client et de lui reconnaître les circonstances atténuantes suivantes : ses aveux, son jeune âge et son immaturité, son parcours de vie, sa personnalité et notamment sa générosité envers ses proches. Mais aussi ses remords et ses tentatives de resocialisation. « Il ne consomme plus de drogue. Son attitude, ses remords et tentatives de reconstruction doivent faire partie des circonstances atténuantes. Il serait injuste d’aggraver la situation de Terry Hoyoux à cause du problème technique qui s’est posé et du fait qu’il soit aujourd’hui rejugé. »

Des excuses

Avant que le jury ne rentre en délibérations, Terry Hoyoux a tenu à s’adresser à la cour. « Je tiens à présenter mes excuses pour ce que j’ai fait, aux familles que j’ai fait souffrir », a-t-il exprimé. « Je ne pourrai jamais réparer cela ou avoir une deuxième chance. Je sais que je mérite une peine forte. Je mettrai celle-ci à profit pour réaliser un travail sur moi-même, pour me bâtir des bases plus solides. J’ai déjà tourné des pages de mon passé mais je n’ai pas terminé, je veux avancer dans la vie. Si une partie de moi est capable du pire, je pense qu’une autre est aussi capable du meilleur. »

Terry Hoyoux a terminé ainsi : « Je ne vous demande pas de me croire sur parole. Mais sachez que je peux valoir plus que cet acte horrible que j’ai commis. Je ne pourrai pas réparer tout car j’ai commis l’irréparable. »

La cour d’assises de Liège avait prononcé à l’encontre de l’accusé une peine de 25 ans de prison, tout en lui reconnaissant des circonstances atténuantes, à savoir l’absence d’antécédent judiciaire, son jeune âge, son parcours de vie et sa personnalité. Si la fourchette légale de peine pour un meurtre est comprise entre 20 et 30 ans, le fait de reconnaître des circonstances atténuantes ramène celle-ci à une fourchette de 15 à 20 ans. L’arrêt de la cour d’assises de Liège a donc été cassé par la Cour de cassation en octobre dernier, après un pourvoi du ministère public, deux semaines après le verdict.

Belga

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