«La situation n’est plus acceptable»: Woluwe-St-Pierre entame le ramassage de véhicules partagés mal stationnés


Cette semaine, la commune de Woluwe-Saint-Pierre a procédé à sa toute première opération de ramassage des trottinettes et vélos en libre-service abandonnés sauvagement dans l’espace public qui, soit entravent le passage, soit sont un danger pour les autres usagers de l’espace public.
« Le nombre de plaintes est croissant. La situation n’est plus acceptable », explique Alexandre Pirson (Les Engagés), échevin de la Mobilité à Woluwe-Saint-Pierre.
« Deux mois et demi après l’adoption de notre règlement-redevance ‘relatif à l’enlèvement et l’entreposage de véhicules entravant la commodité du passage’, nous avons donc effectué notre première tournée. En une heure, ce ne sont pas moins de 12 véhicules qui ont été saisis dans le seul quartier du Centre de la commune. »
Une redevance à payer
Les véhicules ramassés sont transportés au magasin communal où ils sont répertoriés et attendent ensuite d’être collectés par les opérateurs, sous réserve du paiement de la redevance. « La redevance est de 81 euros par véhicule pour couvrir les frais de prestation du personnel communal, tarif qui est majoré de 5 euros par jour pour l’entreposage du véhicule. » Libre ensuite aux opérateurs de répercuter ces coûts sur les utilisateurs en infraction.
« Vous savez, nous ne sommes pas des grands amateurs d’une politique répressive. Mais quand c’est trop, il faut agir », précise le bourgmestre, Benoît Cerexhe (Les Engagés). « Le stationnement sauvage est dangereux et c’est d’autant plus vrai dans une commune familiale avec pas mal d’enfants en bas âge mais également de nombreux 65 ans et plus. Notre seul et unique objectif est de contraindre les utilisateurs des trottinettes et les juicers (ceux qui les rechargent et les répartissent sur le territoire) au respect de l’espace public. »
160 drop-zones
Un objectif à atteindre facilité par la présence à Woluwe-Saint-Pierre d’un très grand nombre de drop-zones destinées à accueillir les véhicules partagés. « On a été une commune pionnière en la matière. On ne cesse d’augmenter la présence et la visibilité des drop-zones. Elles sont déjà 160 au quatre coins de la commune et nous travaillons à en installer davantage, mais en attendant l’incivilité doit disparaître. L’espace public est collectif », conclut Alexandre Pirson.
Afin de prouver que les véhicules ramassés sont en infraction, les « ramasseurs » réalisent plusieurs photographies des véhicules qu’ils emportent avec eux.
Des opérations similaires vont être menées à fréquences régulières en fonction de l’évolution de la situation.
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