Prix des maisons dans la région de Verviers: voici les 4 communes où les prix restent élevés


Comme chaque année, à l’occasion de la semaine de l’immobilier, la Fédération royale du notariat (Fednot) fait le point sur l’évolution du marché immobilier en 2022. Dans l’arrondissement de Verviers, 4 communes se distinguent pour leurs prix élevés.
En province de Liège, les prix du marché immobilier sont, de manière générale, élevés et vont continuer de grimper. Mais au vu de la forte inflation, c’est plutôt une certaine stabilité qui est constatée, voire une légère augmentation, ont indiqué vendredi les représentants de la compagnie des notaires de la province de Liège.
Si l’on constate que l’augmentation est générale au niveau des maisons, avec des prix médians encore jamais atteints, les régions de Huy et Verviers se démarquent davantage, avec un prix médian de 220.000 euros pour la région verviétoise. De manière générale, les prix les plus bas sont constatés dans les zones rurales ou dans les anciens bassins industriels où l’habitat se caractérise souvent par de petites maisons ouvrières relativement anciennes.
4 communes avec un prix médian élevé
Du côté de l’arrondissement de Verviers, on constate que les prix restent élevés dans des communes comme Jalhay, Aubel ou Herve. « Waimes connaît une augmentation pour la troisième année consécutive avec un prix médian de 315.000 euros », résultant en une augmentation impressionnante de 28,6 %. « Cela est sans doute dû au fait qu’il s’agit d’une région attirante d’un point de vue géographique, vu la proximité des Hautes Fagnes, et à une certaine qualité du bâti », relève Renaud Chauvin, notaire en région verviétoise.
Pour Jalhay, on note un prix médian de 340.000 euros, soit une augmentation significative de 13,3 %. À Aubel, il y a une forte augmentation de 22,6 %, pour un prix médian de 316.250 euros. Enfin, le prix médian de Herve est de 270.000 euros, soit une augmentation de 4,9 %.
À Verviers en revanche, le prix des maisons n’a augmenté que de 2,6 %, avec un prix médian de 195.000 euros.
Cette analyse semble également indiquer que les inondations de juillet 2021 ont eu un impact sur le marché immobilier dans les zones sinistrées. À Pepinster par exemple, on constate un prix médian de 150.500 euros, soit une diminution de 24,8 %. Un prix bien en dessous du prix médian de la région verviétoise. « Le temps de gérer l’après-inondations et le suivi des assurances, on peut constater, au cours du dernier trimestre, que des maisons ont à nouveau été vendues et à des prix bas car certaines ont été mises en vente en l’état, sans travaux », note Renaud Chauvin.
Si l’année 2023 semble avoir bien démarré du côté des transactions immobilières, les notaires de la province de Liège se montrent toutefois prudents en raison de la hausse des taux hypothécaires et de la baisse du pouvoir d’achat.
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