L’opposition iranienne manifeste à Bruxelles contre le régime de Téhéran


Près de 6.000 manifestants se sont rassemblés dès 10 heures sur le boulevard Albert II, à proximité de la gare du Nord. Certains ont voyagé depuis le Royaume-Uni, la France, l’Allemagne, la Norvège, le Danemark ou la Suède pour dénoncer le régime politique de leur pays d’origine.
Brandissant des drapeaux iraniens mais aussi européens, ils appellent l’Iran à accorder plus de libertés aux femmes. Ils demandent également que l’organisation des Gardiens de la Révolution soit classée comme terroriste.
L’opposition exhorte en outre l’Occident à ordonner la fermeture des ambassades iraniennes et à renvoyer des diplomates dans leurs pays. Ils dénoncent également les «traités de transfèrement» (d’échange de prisonniers) que certains pays, dont la Belgique, souhaitent conclure avec le régime de Téhéran. Ce type de traité pourrait permettre la libération du travailleur humanitaire Olivier Vandecasteele, prisonnier depuis près d’un an et condamné par la justice iranienne à 40 ans de prison et 74 coups de fouet pour espionnage.
Le cortège a continué sa route en direction du boulevard du Jardin Botanique, de la rue Joseph II et de la chaussée d’Etterbeek. Il se poursuivra jusqu’à la Petite rue de la Loi et le parc du Cinquantenaire. Des discours y seront donnés.
L’Iran est secoué chaque semaine par d’importantes manifestations, réprimées violemment, depuis la mort en septembre 2022 de Mahsa Amini, une Kurde iranienne de 22 ans, arrêtée pour infraction présumée au code vestimentaire des femmes du pays. La jeune femme était décédée à l’hôpital quelques jours après avoir été interpellée par la police des mœurs.
Crédit photos : Belga
Commentaires
Vous souhaitez interagir sur cet article ?
Se connecterConnectez-vous et publiez votre commentaire.
Pas encore de compte ? Je crée mon compte
0 Commentaire
Souhaitez-vous recevoir davantage d'informations ou bénéficier d'une assistance technique ? Consultez nos explications ici