Jan Vertonghen: «Est-ce que je peux être le Chiellini des Diables? On verra les choix du sélectionneur en mars»


Battu lors de la manche aller en Bulgarie (1-0), Anderlecht aura l’obligation de s’imposer s’il veut poursuivre son aventure européenne en Conference League. « C’est notre objectif », avance Brian Riemer qui ne demandera pas à ses hommes de se lancer à corps perdu pour marquer le plus rapidement possible. « Je m’attends à avoir le contrôle de la rencontre mais on ne devra pas se ruer devant. Le match ne sera pas fini à la mi-temps. Il va durer au moins 95 minutes. D’autant que notre mission n’est pas aussi difficile que par le passé. Il n’y a plus la règle du but à l’extérieur et cela change beaucoup de choses. »
Le coach danois devra gérer deux autres éléments importants face aux Bulgares : leur capacité de se projeter vite vers l’avant et l’absence d’Amir Murillo, suspendu. « On sait qu’ils sont bons en contre-attaque », reconnaît Riemer. « On a pu s’entraîner à cela dimanche à Courtrai. Il faudra respecter les qualités de Ludogorets. Et concernant l’absence de Murillo, on n’a pas beaucoup d’options en défense. Il faut trancher une question tactique et voir quels sont les meilleurs profils à utiliser en défense. »
Brian Riemer pourrait être tenté de changer Sardella de côté et de titulariser Moussa N’Diaye au back gauche. S’il conserve Sardella à droite, il faudra choisir entre Sadiki et Ishaq au back droit. Une chose est sûre, Jan Vertonghen sera présent dans le onze de base. « On veut aller le plus loin possible », assure le capitaine du RSCA. « J’ai encore des ambitions en Europe. Je veux commencer par gagner ce match. D’autant qu’on sait que si on fait notre boulot sur le terrain, cela apaisera les supporters. »
Vertonghen, le Chiellini des Diables ?
C’est que l’Anversois fait depuis son retour de la Coupe du monde avec un très bon niveau de jeu depuis quelques semaines. « Physiquement et mentalement, je me sens mieux », confirme l’intéressé. « Mon niveau est meilleur depuis mon retour de la Coupe du monde. On a vécu beaucoup de choses entre mon arrivée et la pause du Mondial. Un coach est parti puis j’ai découvert un nouveau après la Coupe du monde. Aujourd’hui, c’est plus stable notamment avec une défense à quatre. »
Cela permet en tout cas à Jan Vertonghen de montrer qu’il est loin d’être fini comme le disaient certains avant, pendant et après le Qatar. « Même si les critiques ne sont jamais plaisantes, ce n’est pas mon genre de vouloir prouver des choses aux gens », assure Vertonghen qui espère que le Mondial raté sera bénéfique pour les Diables. « On voulait se qualifier pour la suite du tournoi mais peut-être que c’est un mal pour un bien. Nous serons peut-être secoués par cette mauvaise prestation. Chaque crise possède des éléments positifs. »
Sera-t-il toujours de l’aventure de la sélection avec Domenico Tedesco ? « C’est bien d’avoir reçu un message de sa part mais ce n’est pas une garantie », indique Vertonghen qui peut s’appuyer sur des exemples de trentenaire ayant réussi de belles choses en sélection. « Est-ce que je peux être le Chiellini des Diables ? Il a remporté un beau trophée avec l’Italie. En tout cas, je me montre à chaque match. On verra les choix du sélectionneur en mars. »
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