Le gérant d’une supérette placé sous mandat d’arrêt après avoir tué un cambrioleur: «C’était lui ou l’intrus, il a dû se défendre pour sa vie»


La victime, un cambrioleur, était entrée dans la supérette samedi, vers 01H30 du matin. Elle a été surprise par le gérant qui l’aurait alors mortellement poignardée.
Le gérant comparaîtra mardi devant la Chambre du conseil.
Ce samedi soir, nos confrères du Laatste Nieuws ont pu obtenir l’interview d’un ami proche du gérant. Celui-ci a pu voir les images des caméras de surveillance au moment des faits. « L’intrus s’attendait probablement à un magasin vide où il pourrait voler facilement l’argent. Mais malgré l’heure tardive, H. (le gérant, NDLR) était toujours présent et occupé à travailler », raconte-t-il.
« Il a dû se défendre pour sa propre vie »
Il décrit ensuite ce qu’il s’est passé : un homme qui monte directement au dernier étage avec un sac et un « objet brillant à la main, probablement un tournevis ». Selon ses dires, le gérant aurait ensuite immédiatement reçu un violent coup à la tête de « l’objet brillant ». « Puis le cambrioleur a rapidement redescendu les escaliers. Mon ami l’a poursuivi, malgré le coup qu’il a reçu à la tête. »
L’homme ne parviendra jamais à quitter le magasin. « Les images de la caméra montrent comment il pousse contre la porte d’entrée cassée, mais elle était déjà trop tordue pour s’ouvrir en douceur. Alors il s’est enfermé… Et puis c’est allé vite : H. a rattrapé l’intrus à la porte, et là les choses ont dégénéré. Ils étaient tous les deux piégés comme des rats par cette porte cassée. C’était H. ou l’intrus. »
La confrontation a lieu : l’intrus frappe à deux reprises le gérant avant d’essayer de s’enfuir. Le gérant, lui, réagit avec l’objet qu’il tient en main : un couteau. Il touche une première fois le cambrioleur en haut de la jambe. Touché, ce dernier poursuit sa tentative de fuite avant d’être frappé à nouveau. Le gérant reçoit un nouveau coup et l’intrus tente une nouvelle fois de s’enfuir avant de trébucher.
« D’où vient ce couteau, ce n’est pas tout à fait clair pour moi. Mais dans ce supermarché il y a aussi un rayon boucherie, près des bureaux quand on descend. Mon ami a probablement pris « quelque chose » dans la précipitation pour se défendre. Car j’insiste il s’agit de défense. H. a un bon fond. Il ne se lancerait jamais dans une bagarre de sa propre initiative. Mais hier soir, il a dû se défendre. Se défendre pour sa propre vie… », conclut l’ami.
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