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Avant la grande finale de «The Dancer», la coach Laurien Decibel se confie: «Je suis partante pour une 2e saison!»

Ce mardi soir en direct sur La Une, c’est la grande finale de « The Dancer » avec Loïc Nottet en invité. Cette première saison a affiché de belles audiences, avec 300.000 téléspectateurs en moyenne. On fait le bilan avec la coach Laurien Decibel.

Comment s’est déroulée la seconde demi-finale ?

Magnifiquement bien. Je suis ravie, car mes deux candidats se sont qualifiés pour la finale. Je suis fière d’eux. Le groupe « The Movement Theory » a réalisé un magnifique tableau avec sa chorégraphie sur le thème de l’avenir. Quant à Nadine Baboy, elle a obtenu un score incroyable de 96,3 % de la part du public pour sa prestation sur le thème de la parole. Elle a proposé une magnifique prestation sur un titre de Michael Jackson qui a pu lui permettre de s’exprimer et d’envoyer un message très fort au public.

Comment voyez-vous la finale ?

Ça va être serré, car les cinq finalistes sont excellents. De plus, on réalise une chorégraphie avec eux, donc on est en pleine répétition. Ça ajoute un petit stress en plus. Le groupe TMT a un univers qui n’est toujours facile à comprendre pour le grand public. Ils ont tendance à rechercher des mouvements que nous n’avons pas encore vus, et parfois même à créer les leurs. C’est toujours risqué, mais quand c’est bien fait, c’est génial ! De son côté, Nadine raconte une histoire. Mais pareil que TMT, encore une fois, elle crée des choses très ouvertes à l’interprétation. J’ai fait de mon mieux pour les coacher, mais j’ai envie de dire : Que le meilleur gagne ! Si le gagnant est dans mon équipe, tant mieux. Si pas, ce n’est pas grave.

Quel est votre meilleur moment ?

C’est le moment où Nevaëh a décidé de remplacer la Joconde par mon visage lors de sa première demi-finale. J’ai bien rigolé.

Que retiendrez-vous de cette aventure ?

Je suis fière de toutes les personnes impliquées, qui ont osé auditionner, et du travail que toute l’équipe a fourni. Ce fut une expérience formidable et je peux vous dire que je suis partante pour une deuxième saison.

Qu’avez-vous pensé des candidats en général ?

Ils sont impressionnants. C’est du très haut niveau ! Les meilleurs se retrouvent en finale. Je savais qu’il avait beaucoup de talents en Belgique.

Allez-vous revoir vos candidats après la finale ?

Certainement. Comme je l’ai dit, nous avons développé une complicité et il ne fait aucun doute que je continuerai à suivre leur parcours artistique et à les soutenir au maximum. Ma petite Nevaëh viendra me voir à Los Angeles notamment.

Vous avez un parcours atypique, dans la mesure où vous avez commencé vraiment la danse quand vous aviez déjà 17 ans.

C’est exact. J’ai pris des cours de ballet quand j’avais 4 ans, mais ça n’a pas duré longtemps. Ensuite, j’ai dansé seule avec mes amis. À 17 ans, j’ai auditionné pour Bruce Blanchard (DJ et chorégraphe). C’était la première fois que je dansais sur une chorégraphie. Tout en continuant mes études de communication, j’ai réalisé que je devais continuer à danser.

Qu’est-ce que la danse vous a apporté sur le plan personnel ?

C’est devenu toute ma vie. J’ai eu un passé difficile. J’ai perdu ma mère quand j’avais 13 ans. Je ne savais absolument pas ce que je voulais faire. J’ai aussi eu du mal à exprimer mes émotions. La danse m’a vraiment permis de m’ouvrir aux autres et de me découvrir moi-même. Ça a changé ma vie.

Dans cette saison de « The Dancer », avez-vous vu des candidats qui pourraient connaître une carrière professionnelle comme la vôtre ?

Oui, absolument. En finale, il y a des candidats de tous les âges et de tous les horizons, mais ils ont tous le niveau pour faire une carrière commerciale selon moi.

Vous avez aussi fait parallèlement la version flamande de « The Dancer ». Il y a des différences notables ?

Du côté francophone, il y a beaucoup de danses urbaines, là où c’est davantage du jazz chez les candidats néerlandophones. Le rythme est aussi un peu plus lent en Flandre, mais le niveau est en tout cas très élevé.

Quels sont vos projets ?

Je vais suivre une formation pour donner de cours de Pilates. En même temps, je donne toujours des cours de danse à Los Angeles. Le but est de diversifier mes activités.

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