En incapacité de travail pour une semaine et demie, l’ambulancier agressé n’est pas prêt à retourner au travail


« Tout s’est passé tellement vite. La police est arrivée rapidement », confie l’ambulancier louviérois. Une ambulance a été dépêchée pour son collègue. « Il saignait de la bouche, et était bien gonflé au niveau des lèvres. » Le patient a refusé de monter dans l’ambulance. Les secouristes voulaient contrôler ses paramètres. S’il était en hypoglycémie, l’homme pouvait très bien s’uriner dessus aussi…
Le Louviérois a une incapacité de travail d’une semaine et demie. Il a pris des nouvelles de son collègue, en incapacité de trois semaines. Après ce qu’il a vécu, son collègue se plaint de douleurs au dos et aux lèvres. « Pour l’instant, je ne me sens pas prêt à retourner au travail. » L’ambulancier de 26 ans en a parlé avec Stéphane Richter, directeur de la société d’ambulances R-Médic. « Il m’a répondu de prendre le temps dont j’ai besoin. Reprendre le travail tout de suite n’est pas une bonne idée… »
« Minimum une par nuit ! »
L’agression s’est passée pendant leur première course de la nuit. Et il n’est pas rare de rencontrer des personnes alcoolisées quand on fait les nuits… « Minimum une par nuit », ajoute le Louviérois. « Il y a de plus en plus d’ambulanciers agressés, et la situation ne bouge pas ! » Il travaille depuis un an comme ambulancier urgentiste. Le jeune homme a travaillé trois ans sur La Louvière comme ambulancier en transport médico-sanitaire. Son collègue, quant à lui, est ambulancier depuis dix ans, et c’est sa première agression aussi violente.
Commentaires
Vous souhaitez interagir sur cet article ?
Se connecterConnectez-vous et publiez votre commentaire.
Pas encore de compte ? Je crée mon compte
0 Commentaire
Souhaitez-vous recevoir davantage d'informations ou bénéficier d'une assistance technique ? Consultez nos explications ici