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Philippe Dubois, recteur de l’UMons: «Je n’ai pas demandé la démission de Georges-Louis Bouchez»

Le recteur de l’UMons espère toujours obtenir le master en médecine demandé pour son université et tout le Hainaut. Il dit n’avoir qu’un souhait : retrouver la sérénité dans les débats.
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L’histoire a fait couler beaucoup d’encre et de salive : la ministre de l’Enseignement supérieur, Valérie Glatigny (MR) a refusé à l’Université de Mons (UMons) sa demande de master en médecine. S’en est suivie une réunion du conseil d’administration houleuse avec l’administrateur libéral qui n’est autre que Georges-Louis Bouchez, le président du MR. Il nous avait donné son point de vue vendredi dernier. Ce mardi, c’est le recteur de l’UMons, Philippe Dubois, qui est venu dans notre studio pour nous donner sa version.

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À propos du master en médecine, dossier bloqué au gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles. « C’est important pour une province et pour toute une région. C’est l’ensemble de la région, voire même du pays qui se portera mieux. Je n’avais jamais imaginé, quand je suis devenu recteur en 2018, que je serais poussé à revendiquer de compléter la faculté de médecine de l’UMons. Au moment de la crise Covid, la ministre de la Santé a demandé aux recteurs d’envoyer leurs masters en médecine dans les maisons de retraite. C’était impossible pour nous qui n’en avions pas. Six semaines plus tard, un journaliste me demande si j’ai un souhait et je dis que c’est de répondre à la demande de la population locale et de proposer un master en médecine pour le Hainaut. Voilà d’où cela vient (…) Je ne comprends pas la décision de la ministre Glatigny, que j’ai apprise par voie de presse. Je m’en suis expliqué avec elle. La coupole qui chapeaute tous les établissements d’enseignement supérieur avait marqué un avis largement favorable (…) Nous avons des arguments : par exemple, attirer plus de médecins généralistes dans le Hainaut. Nous avons une pénurie globale, mais pas répartie de la même manière partout. Le Hainaut est plus touché que le Brabant wallon ou la province de Liège. En 30 ans, l’augmentation du nombre de généralistes est de +51 médecins en Hainaut, alors que la population a augmenté et qu’un médecin sur deux a plus de 60 ans. En province de Liège, où il y a le master complet, c’est 560 généralistes de plus. »

À propos de l’incident avec Georges-Louis Bouchez. « Il n’y a pas de problèmes interpersonnels entre M. Bouchez et moi (…) Lors du dernier conseil d’administration, sur le master en médecine, les tensions ont été telles que plusieurs administrateurs étaient prêts à démissionner s’il n’y avait pas de changement. J’ai donc écrit un courrier officiel à notre tutelle, appuyé par le règlement de l’Université ; un courrier qui a fuité et pour lequel je n’ai pas encore reçu de réponse officielle (…) Je n’ai pas demandé la démission de M. Bouchez (…) Mon souhait le plus cher, c’est de tourner la page et de retrouver un juste équilibre, une pleine sérénité dans les débats (…) Ma porte reste grande ouverte. Je ne demande qu’une chose : présider le conseil d’administration (CA) dans une parfaite sérénité (…) Dans cette histoire, je n’ai pas menti, cela a été confirmé par les autres membres extérieurs du CA. Ce n’est pas mon genre pour ceux qui me connaissent. »

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