Faut-il allonger le chemin des planches et créer de nouvelles cabines de plage à Cayeux-sur-Mer?
Histoire de capter toujours plus de bénéfices liés au tourisme, et alors que la demande est forte, Cayeux-sur-Mer renouerait bien avec les 600 cabines de plage qu’elle a connue il y a plus de 100 ans.
Cette saison, elle passera de 505 à 530 au total ; 25 unités vont s’ajouter sur deux allées perpendiculaires à la plage. La mairie loue ces emplacements pour des cabines privées 200 euros, contre 300 euros pour ceux face à la mer. Un prix d’appel. Elles plaisent moins que le légendaire chemin des planches.
Patience. En 2024, celui-ci pourrait compter 40 cabines de plus. Pour cela, la municipalité est prête à le prolonger de 150 mètres. Enfin, si les riverains sont d’accord. C’est l’objet d’une consultation lancée, lundi 27 février, pour trois semaines.
Cet espace appartient à l’État. Il fixe les règles d’usage via une convention signée avec la commune. La dernière couvre la période 2017-2030. Pour prolonger le chemin avant échéance, un avenant peut être ajouté à cette convention.
« Si les riverains se prononcent contre, même si cela n’a pas valeur de blocage, nous ne le ferons pas. Nous le reproposerons une autre fois. J’ai souvenir que le changement de circulation avait été refusé avant d’être accepté sept ans après. Les choses ne sont jamais figées », présente Matthieu Blin, directeur général des services.
Répondre à une forte demande
La Direction départementale des territoires et de la mer (DDTM) n’est pas contre ce prolongement possible uniquement vers le sud. Le nord est trop proche d’un site naturel protégé. Si les riverains sont partants, Cayeux compterait 570 cabines au total en 2024, avec les 25 placées en perpendiculaires cette année. Voilà de quoi faire face à une demande forte.
« La liste d’attente en location de nos 160 cabines municipales est longue, beaucoup de gens ne sont pas satisfaits. Quant aux cabines privées, pour lesquelles nous louons des emplacements, c’est également très demandé », pose Matthieu Blin. Les « municipales » sont demandées par les Cayolais. Les « privées » sont souvent propriétés de néo-Cayolais qui les louent.
Consultation : Site internet de la ville et en mairie.
