Davantage de contrôleurs et de policiers

Mardi soir, c’est à Eupen qu’une agression suivie de menaces au couteau avait lieu dans un bus. « Et il y a deux semaines, un collègue s’est fait cracher dessus et il y a un mois une femme chauffeur a été agressée à Pepinster », détaillent des représentants syndicaux des TEC en région verviétoise.

Ils dénoncent un climat général qui se dégrade et une dérive de la société qui touche toutes les personnes au contact en première ligne avec la population, à l’instar des pompiers.

Alors que faire pour que les choses évoluent ? En septembre dernier, un chauffeur de bus et deux contrôleurs avaient été agressés à Verviers sur la ligne 702, considérée comme la plus problématique. Dans la foulée, une réunion de crise a eu lieu entre le TEC, la police et la Ville de Verviers.

Suite à cela, il devait y avoir davantage de patrouilles policières. « Mais c’est compliqué à Verviers car il n’y a pas de brigade pédestre », explique Vincent Van Der Weide, délégué CGSLB au TEC Liège-Verviers.

Le TEC a aussi proposé de mettre davantage d’équipes de vérificateurs à bord des bus.

Les représentants des travailleurs voient aussi d’un bon œil le développement d’opérations « coup-de-poing » dans la province, composées de contrôleurs mais aussi de policiers.