Cérémonie des étoiles du guide Michelin: trois restaurateurs décrochent une nouvelle étoile!


Une semaine après la cérémonie en France où le chef bruxellois Mallory Gabsi a gagné sa première étoile, place au palmarès belge et luxembourgeois pour l’année 2023. Pour décerner ces fameuses récompenses, le rendez-vous était donné, pour la troisième fois, à Mons, au Théâtre royal.
La cérémonie a débuté par la remise des étoiles vertes, un prix qui récompense les restaurants avant-gardistes, novateurs et ceux qui montrent l’exemple avec des pratiques respectueuses de l’environnement. Dans cette catégorie, un jeune chef bruxellois est monté sur scène. Il s’agit de Grégoire Gillard, du restaurant Barge, situé au 33 boulevard d’Ypres, à Bruxelles. Une étoile verte lui a fièrement été remise.
Les nouvelles étoiles de chez nous
Mais ce n’est pas la seule récompense du chef Gillard… en plus de cette étoile verte, il décroche également une étoile Michelin. Coup double pour ce jeune chef !
Ensuite, c’est le restaurant Humus x Hortense, à Ixelles, qui a reçu une nouvelle étoile. Un établissement qui, il y a deux ans, avait lui aussi obtenu une étoile verte. Dans ce restaurant tenu par le chef Nicolas Decloedt, le bio, le local et le zéro-déchet sont à la base du concept.
Et puis, en Brabant wallon, c’est La Table Benjamin Laborie, située à Ohain (dans l’entité de Lasne), qui a décroché également cette fameuse étoile. Une récompense qui tombe à pic, quelques mois seulement après son lancement.
Au total, seize restaurants belges et luxembourgeois se sont vus décerner une nouvelle étoile.
Pas seulement une
Et puis, il y a les restaurateurs qui pouvaient déjà se vanter d’en avoir une mais qui faisaient la course pour en avoir une seconde. À Bruxelles, c’est le cas du chef Karen Torozyan, du Bozar Restaurant, situé rue Baron Horta. Les inspecteurs du guide rouge ont relevé la régularité du chef, qui représente « un modèle de savoir-faire depuis des années ». Il « réinterprète des recettes classiques avec un sens du détail très personnel et beaucoup d’émotions », ont-ils souligné, mettant en avant la qualité de son plat signature, son pâté en croûte.
« Rêvez. Parce que quand vous rêvez, tout est possible. Nous, restaurateurs, faisons le plus beau métier du monde », a-t-il commenté, rempli d’émotions, sur la scène du Théâtre.
Le chef d’origine géorgienne est arrivé en Belgique il y a 25 ans, sans connaître un mot de français. Il a tenu à remercier son entourage ainsi que d’autres chefs qui ont cru en lui. « C’est un des plus beaux jours de ma vie », a-t-il conclu.
Ce restaurant est d’ailleurs le seul dans toute la Belgique et le Luxembourg à s’être vu décerner un deuxième macaron. En Belgique, seuls 22 restaurateurs peuvent se targuer d’en avoir deux. La capitale, quant à elle, en compte désormais quatre.