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Notre coin du tacticien : l’échange entre entraîneurs est primordial après un match

Voici la rubrique hebdomadaire de Pierre Salme, diplômé UEFA A et entraîneur-adjoint à Namur, en D2.

Le coach a parlé...
Le coach a parlé... - P.S.

Pour un entraîneur, inviter son homologue adverse à partager un moment avec lui après le match est très important et pourtant très peu fait. Il faut ne pas être en compétition permanente et se regarder du coin de l’œil, il convient plutôt de s’entraider car être entraîneur, c’est difficile.

Ils sont opposés durant 90 minutes. Donc, quand c’est terminé, il est intéressant d’avoir une discussion pour confronter les deux lectures de la partie. Peut-être que l’un aura vu des choses ayant échappé à l’autre, peut-être qu’une confidence viendra confirmer une incertitude…

Par exemple, le dispositif choisi a-t-il été facile ou difficile à contourner ? Échanger sur le rôle d’entraîneur, c’est l’occasion de poser des questions et de surtout écouter en prenant de l’expérience. Jeune, vieux, novice, expérimenté, chaque entraîneur a un « truc »…

Les échanges pourront porter sur le championnat, les équipes déjà rencontrées, les futurs adversaires. Il y aura des questions et des conseils. Cela doit être un moment convivial qu’il faut créer et qui donnera une excellente image de la personne et du club qu’il représente.

En Angleterre, ce serait inimaginable de ne pas le faire. Ce serait considérer que l’entraîneur adverse ne mérite aucun respect, ce qui est impensable. On doit donc le faire aussi chez nous.

Peu importe le niveau, cela doit devenir une habitude. Pour ce faire, il est bien de penser à un local ou au moins un endroit à l’écart où être tranquille. Il n’est pas nécessaire que cela dure une heure. Même cinq à dix minutes de discussions, croyez-moi, c’est précieux…

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