Le Berlozien Steven Di Salvo devant les Assises: Jessika avait décidé de rompre quelques jours avant sa mort


Le 22 juin 2020 à Berloz, Steven Di Salvo avait tué sa compagne, Jessika Oliveira De Melo, en l’étranglant et après lui avoir porté plus de quarante coups de couteau. L’accusé n’avait pas accepté la décision de rompre de sa compagne, mère de leurs quatre enfants.
Les jurés ont pu entendre le témoignage de la mère de la victime. Cette dame d’origine brésilienne a exposé qu’elle s’était mariée à 17 ans au Brésil. Lorsque Jessika Oliveira De Melo est née, son père n’a pas assumé son statut et a abandonné le foyer alors qu’elle avait 3 mois. Jessika n’a jamais connu son père. C’est sa mère qui l’a élevée et a assumé seule son éducation.
La mère de Jessika l’a décrite comme une petite fille bavarde qui apprenait rapidement. Elle était « une pile vivante ». Lors de son arrivée en Belgique, elle a connu des difficultés d’adaptation à la langue. Mais elle aimait l’école, elle avait des rêves et des envies. Elle était active et volontaire. Lorsque sa mère a rencontré un autre homme, elle s’entendait bien avec ce beau-père.
« Les choses à l’envers »
Lorsque Jessika a rencontré Steven Di Salvo, elle a très vite donné naissance à des enfants. Quatre enfants, dont des jumeaux, sont nés en trois ans. « J’ai considéré qu’ils ont fait les choses à l’envers. Ils ont voulu avoir des enfants avant d’obtenir une situation. J’étais choquée lorsqu’elle a été enceinte de son premier enfant », a précisé la mère de la victime.
La mère de la victime a précisé que celle-ci était une mère active et attentive envers ses enfants. Steven Di Salvo, par contre, n’avait pas de patience, sauf envers un seul de ses enfants. S’il s’énervait, il était capable d’enfermer ses enfants dans la cave. Il était peu actif et était peu répondant aux demandes de sa compagne. Les activités de Steven se résumaient à dormir ou à jouer avec des jeux vidéo.
Elle consulte un psychiatre
Le témoin a encore précisé que si Jessika avait consulté un psychiatre, c’était dans l’optique d’une opération et d’un placement d’anneau gastrique. Elle apparaissait parfois triste et fatiguée, mais elle rassurait sa mère en affirmant que tout allait bien dans son couple.
C’est quelques jours avant les faits qu’elle avait révélé des difficultés et son désir de séparation. Elle avait évoqué les dettes de son couple. Au début du mois de juin, elle avait décidé de la rupture définitive. « Ils étaient tombés d’accord sur les modalités de la rupture. Après cette séparation, elle était alors apparue soulagée, vivante et jolie », a indiqué la mère.
La mère de la victime l’a décrite comme une fille douce, à l’écoute des autres et souriante. Elle n’était ni colérique, ni méchante. Elle était rarement énervée.
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