«Plusieurs centaines de logements sont présumées inoccupés à Namur»: la Ville intensifie la lutte


Depuis le 1er septembre 2022, les gestionnaires de réseau de distribution sont habilités à communiquer aux pouvoirs locaux les consommations d’eau et d’électricité inférieure à la consommation minimale fixée par le gouvernement wallon (15 m³ d’eau et 100 kW d’électricité par an).
« Maintenir inoccupé un immeuble ou une partie de bâtiment destiné au logement constitue dorénavant une infraction », insiste le ministre.
À Namur, un géomaticien exploite déjà différentes données administratives pour modéliser le territoire et cartographier les bâtiments présumés inoccupés. « Un faisceau d’indices qui nous permet de prioriser les dossiers et d’organiser des visites de terrain », précise Philippe Noël, président du CPAS de Namur. « Plusieurs centaines de logements sont présumées inoccupés à Namur mais les données que nous fourniront la SWDE et ORES permettront d’affiner les chiffres. »
Plusieurs solutions
Plusieurs possibilités sont proposées au propriétaire afin de cesser la vacance : la remise en location ou en vente du bien par le propriétaire lui-même ou la prise en gestion, par un opérateur public ou privé, de l’immeuble. La taxation n’intervient que si un accord à l’amiable ne peut être trouvé. L’action en cessation (qui contraint un propriétaire à mettre fin à la vacance immobilière de son bien) reste l’ultime recours pour la commune.
En janvier 2022, une étude de l’Université de Liège estimait à plus de 100.000 le nombre de logements inoccupés en Wallonie.