«J’ai une tête à vouloir arrêter?»

Pour certains bourgmestres de notre région carolo et thudinienne, rempiler en 2024 est une évidence. Ils seront en tout cas candidats à leur propre succession en octobre de l’année prochaine. C’est le cas notamment de Marie-Hélène Knoops (MR), à Montigny-le-Tilleul. « Ai-je la tête de quelqu’un qui souhaite arrêter ? », nous a-t-elle déclaré, sourire aux lèvres et pleine de détermination.

C’est également le cas à Beaumont, où Bruno Lambert (Les Engagés) tire un bilan assez positif de sa mandature. « Nous avons pas mal de chantiers en cours ou dans les cartons. C’est clair que l’une de mes volontés est de les voir se concrétiser. Vous me demandez stop ou encore, je réponds : encore ! »

Idem chez Lucien Bauduin (PS), à Lobbes. « Je suis encore un jeune bourgmestre et j’ai plein de projets pour les citoyens. On m’a encore fait confiance le week-end dernier en m’élisant à la vice-présidence de l’USC pour l’arrondissement de Thuin, j’aime être proche des gens et agir au niveau local. »

Autre certitude, Marie-Eve Van Laethem a été désignée tête de liste PS pour les futures élections à Thuin, voici un mois. Bourgmestre depuis 2020, elle briguera son premier mandat complet de mayeure thudinienne fin 2024.

À Courcelles, pas l’ombre d’une hésitation : Caroline Taquin (MR) briguera bien un troisième mandat. « La Commune reste ma priorité. Avec une équipe dynamique, nous avons réparé lors du premier mandat. Ici, nous entrons dans la concrétisation de nos projets. Et nous espérons bien continuer… ». Avec un pied au fédéral ou au régional ? « J’arrive à jongler avec le communal et le fédéral, tout en restant très active sur les deux fronts. J’ai aussi de bons contacts avec les parlementaires et les ministres régionaux. Je serai candidate bourgmestre en 2024. Pour le reste, on verra… »

À Fleurus, certaines interrogations subsistent encore. Mais le bourgmestre en place Loïc D’Haeyer (PS) se dit déjà candidat. « Il est encore tôt pour envisager la prochaine mandature. La désignation de la tête de liste est l’apanage de l’USC. Mais à ce stade, j’envisage de proposer ma candidature. » Il faut dire que le mayeur fleurusien compte tenir son cap, malgré les critiques et doléances quasi incessantes de la population, notamment sur les réseaux. «   Nous avons proposé une vision à long terme qu’il est important de poursuivre, car le travail n’est pas terminé. Cette vision est portée par une équipe qui œuvre au quotidien. J’ai essayé de mettre en évidence le travail de chacune et chacun au service de la collectivité et je proposerais donc de poursuivre cette dynamique positive pour Fleurus.   »