Des dizaines d’écoles mobilisées pour la libération d’une accueillante congolaise, notamment à Gembloux


Ce jeudi matin, une grosse mobilisation a eu lieu pour la libération de l’accueillante congolaise Divine N’Sunda, incarcérée depuis près de deux mois en centre fermé, a indiqué Dimitri Crickillon, le directeur de la Petite École de Gentinnes, l’école chastroise où travaillait l’intéressée avant son enfermement.
Peu avant la rentrée des classes, les enfants, parents et enseignants de la Petite École de Gentinnes ont formé une chaîne humaine de 300 mètres.
Plusieurs dizaines d’autres écoles fondamentales de différents réseaux d’enseignement et de plusieurs provinces ont participé à cette action, comme les écoles communales de Chastre et de Gembloux, Saint-Pie X à Ottignies, Jean-Paul II à Perwez, Sainte-Marie à Bousval…
Divine N’Sunda est enfermée depuis le 31 janvier dernier au centre de détention pour illégaux de Holsbeek, en Brabant flamand, en attente d’une potentielle expulsion.
Originaire de République démocratique du Congo, Divine N’Sunda est arrivée en Belgique en 2012. Elle a ensuite été engagée comme accueillante extrascolaire à la Petite École de Gentinnes où elle travaille depuis six ans.
Un premier rassemblement contre l’expulsion de Divine N’Sunda avait mobilisé quelque 300 personnes le 17 février. Le 5 mars, une marche de soutien avait rassemblé entre 600 et 850 manifestants.
« Notre comité de coordination se réunira ce vendredi pour décider d’autres actions à mener », conclut Dimitri Crickillon. « L’étape suivante sera la réunion programmée avec la secrétaire d’État à l’Asile et la Migration, Nicole de Moor, l’après-midi du 20 mars. »