Pablo Andres («Messieurs Pipi»): «J’ai toujours été un grand gamin»
À partir du 22 mars, Pablo Andres (qu’on retrouve à la télé dans « Messieurs Pipi » avec GuiHome) sera en tournée avec son nouveau spectacle, « Gamin ». Son one man show le plus intime.

La crise de la quarantaine vous a fait replonger dans l’enfance, dirait-on…
Pas du tout. J’ai toujours été un grand gamin. L’enfance a été l’une des plus belles périodes de ma vie. C’est magnifique, cet âge où tout est possible, rêves et jeu. Je ne suis pas un nostalgique, je ne refuse pas de grandir, mais ce qui est important à mon avis est de continuer à nourrir l’âme d’enfant qui est en moi, en nous. La scène est ma cour de récré. Mon métier, c’est ça : replonger ces adultes dans leur enfance avec leur regard d’adulte. Ce spectacle parle de comment trouver cet équilibre entre garder la spontanéité, la beauté de l’enfance tout en étant une personne responsable.
Gamin, vous étiez…
Je faisais le fou, j’adorais attirer l’attention, j’imitais mes parents, je me déguisais, j’étais très jouette et blagueur.
Etre adulte, c’est…
Avant, j’avais peur d’être adulte, d’oublier mes rêves, de devenir quelqu’un de triste et de résigné, et j’ai compris que construire sur ses faiblesses, s’accepter est intéressant.
Exit vos personnages alors dans ce spectacle ?
J’y parle de ma mère, de mon père, dont est inspiré l’agent Verhaegen, de mon grand-père. J’ai grandi comme dans un dessin animé avec des parents très opposés. Il y a aussi le survivaliste flamand, le coach de vie de mon précédent spectacle. Pour la première fois, je ne me cache plus derrière mes personnages, je les utilise. Ce spectacle est mon spectacle le plus personnel et le plus authentique. À travers mes anecdotes, je pense qu’il parlera à tous. J’y aborde des sujets qui me touchent et notamment le fait d’être un sale gamin parfois.
Vous, un sale gamin ! Racontez…
Le but n’est pas de me confesser ou de faire une psychothérapie, mais ce qui est intéressant est d’aborder des sujets dont on n’est pas fier et la part d’ombre en soi pour transformer cela et avoir du recul sur soi-même.
Qu’est-ce qui vous est arrivé ?
J’ai fait ma crise d’adolescence à 35 ans. J’étais quelqu’un qui manquait de confiance en soi, j’ai toujours été mature, sérieux, honnête, j’ai toujours eu de longues relations. Et puis, avec le succès, l’ego s’est emballé, j’ai trompé ma copine, j’ai vécu 3 ou 4 ans de papillonnage.
Le Pablo de la maturité, il est comment, alors ?
Je me sens aujourd’hui plus entier, plus authentique. J’assume tous les aspects de ma personnalité. Aujourd’hui, je peux exprimer 100 % de moi sur scène.
« Messieurs Pipi », 23 mars, 20h30, Tipik.
Agenda de la tournée et réservations sur www.pabloandres.be.
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