Licenciement collectif chez Polyol à Tertre: «Nous mettrons tout en œuvre pour proposer des alternatives», annonce la FGTB


La direction souhaite phaser ces licenciements, une partie fin 2023 et une partie fin 2024.
« Son intention est d’arrêter une des trois files de production fin 2023 et une deuxième fin 2024. A l’aube de 2025, il n’y aurait donc plus qu’une seule file de production avec une trentaine de travailleurs. Cette situation rendrait très fragile le site quant à son avenir à long terme », réagit la centrale générale FGTB Mons-Borinage. « La direction locale se retranche derrière l’annonce du groupe Dow qui avait, il y a un mois, annoncé vouloir effectuer 1 milliard d’économie à la suite d’un moins bon résultat financier que prévu pour la période 2021/2022. »
« Stupéfaite »
La Centrale Générale FGTB Mons Borinage se dit stupéfaite. « Il s’agit d’une entreprise performante et flexible. Un personnel très qualifié et d’expérience y preste quotidiennement. Nous regrettons cette annonce qui ne correspond pas à la nécessité de redresser une entreprise en difficulté mais bien à vouloir rassurer l’actionnariat du groupe Dow en sacrifiant des travailleurs sur l’autel d’un capitalisme débridé. »
La phase 1 de la loi Renault va prochainement débuter. « Nous mettrons tout en œuvre pour proposer des alternatives à cette annonce et diminuer de manière drastique les licenciements « secs ». Notre région, déjà fort impactée dans le passé par des fermetures d’entreprise et des plans de restructuration, voit son industrie chimique, une industrie de pointe, touchée en plein cœur. »