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Rodrigo Beenkens raconte dans un livre les exploits d’une merveilleuse génération de cyclistes belges: «Nous avons la meilleure génération depuis 40 ans»

Sa passion pour les débats politiques, son plaisir de travailler avec la Team cycliste de la RTBF, sa jeunesse, son Portugal, le Concours Reine Elisabeth, son avis sur Remco et Van Aert, Rodrigo Beenkens, commentateur sportif reconnu, se dévoile.
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Très habile en langue (Portugais, néerlandais, l’allemand, l’espagnol, l’anglais, l’italien), au fil des pages, il évoque 25 coureurs (dont un tiers font des études universitaires) : Remco Evenepoel et Wout Van Aert, Jasper Philipsen, Arnaud De Lie mais aussi de Ilan Van Wilder ou Cian Uijtdebroeks… Avec Julien Bialas, journaliste indépendant, il parle de « cette nouvelle génération du cyclisme belge – la meilleure depuis 40 ans, totalement décomplexée. Van Aert et Evenepoel ne sont pas seulement des locomotives par leur résultat. Ils le sont aussi par leur attitude. Cela plaît à d’autres jeunes qui veulent tout, tout de suite. »

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Ces jeunes préparent aussi même leur après-carrière. On en a un qui est historien, un en quatrième année de médecine, un qui fait la biochimie, un qui a fait la psychologie.

Une génération vraiment dorée en Belgique ?

Avec Wanty, Soudal, Lotto, Alpecin, nous avons 4 équipes belges au top. Avec De Lie, Van Aert et Evenepoel, dans les 5 premiers au monde, nous pouvons gagner partout, au sprint, au contre-la-montre, en haute montagne, sur les pavés…

Quel est votre sport de cœur ?

Je ne sais pas si j’ai un sport de cœur. Ce qui me plaît, c’est de commenter un événement en direct. Sportif ou pas. Après tout, je pourrai, en le préparant très sérieusement, commenter le concours Reine Elisabeth si on me le proposait. Si je devais faire un direct sur les familles royales européennes, je prendrai 6 mois pour le préparer, mais c’est un défi qui pourrait m’intéresser. J’y réfléchirai en tout cas. À chaque Tour, je prépare des heures d’histoires, de géographies, de gastronomie, d’architecture et de culture sur la France. 40 % des images diffusées sur le Tour de France sont des paysages.

Une passion depuis toujours ?

Quand j’étais petit, mes parents étaient convaincus que j’étais très studieux. Il leur a fallu du temps pour se rendre compte que ce n’était pas vrai. Quand je m’enfermais dans ma chambre, ce n’était pas pour étudier, mais pour sortir mon subbuteo. Pendant des heures, je commentais les matches. En vacances, je faisais des circuit sur le sable et je faisais des courses cyclistes ou des courses de Formule 1.

C’est plus difficile aujourd’hui de commenter avec les réseaux sociaux ?

Oui, mais cela dépend l’état d’esprit que l’on a. Je travaille avec Twitter. Par exemple, pour la chute de Remco au Tour de Lombardie, nous sommes en plein covid. Je commente donc de Bruxelles sans être sur place. Je suis allé sur Twitter pour suivre les comptes de la Rai et Quick Step. J’ai attendu des infos confirmées. Pendant une page de pub, je regarde parfois le compte d’une équipe pour voir s’il y a des infos. Il faut se rendre compte que, contrairement à un match de football, en commentant, nous ne voyons pas plus d’images que les téléspectateurs. Parfois même, le téléspectateur peut en savoir plus que nous.

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