Tomer Sisley dans «Comme mon fils» sur TF1: «Ma femme est mon bonheur du quotidien»

Tomer, ça fait quoi d’être un criminel en cavale le temps d’un film ?

(Il rit.) C’est génial ! En règle générale, quand on vit une autre vie, c’est toujours excitant. Non pas que ma vie actuelle soit pourrie car elle est totalement hors normes, mais si j’ai choisi de faire ce métier, c’est parce que je veux pouvoir vivre un maximum de vies différentes. Le scénario de « Comme mon fils » m’a immédiatement transpercé le cœur. Ce rôle est différent de ceux que j’ai déjà eu la chance d’interpréter. Il m’a ramené à une période de ma vie où j’étais papa d’enfants de 6 ans. Après, je n’ai pas le même caractère que Victor. Je ne suis pas à ce point introverti, mais j’ai toujours besoin de sortir de ma zone de confort.

Quel genre de papa êtes-vous ?

Je n’ai pas la sensation d’être un papa très sévère. Chez moi, il n’y a pas beaucoup de punitions. Je préfère miser sur la communication et l’amour.

Vos enfants sont-ils du genre à vous donner leur opinion sur vos projets de films ?

Je ne leur parle pas vraiment de mes choix professionnels. Vous savez, j’ai beaucoup de mal à visualiser le rapport que mes enfants ont avec mon métier. Je n’ai pas eu un papa acteur. Il est clair que mes enfants n’ont pas été collés devant la télé pendant les cinq saisons de « Balthazar ». (Rires) Cela dit, il y a deux jours, j’ai reçu un appel de ma fille de 15 ans qui était en larmes après avoir visionné « Comme mon fils ». Ça m’a fait très plaisir. C’est l’un des projets dont je suis le plus fier dans ma carrière.

Vous aviez pour projet de réaliser un film inspiré de votre histoire d’amour avec votre femme Sandra. C’est toujours d’actualité ?

Putain, je n’ai jamais écrit ce truc ! J’y pense réellement toutes les semaines. Et pourtant, je n’ai toujours pas commencé à l’écrire. J’enchaîne tellement de projets. Notre histoire d’amour est incroyable et mérite d’être racontée. J’attends d’avoir la bonne impulsion. Vous faites bien de m’en parler, ça m’a remis un petit coup de pression. (Rires) Ma femme est mon bonheur du quotidien. Elle est solaire. On ne l’oublie jamais quand on a la chance de croiser son chemin.

Vous semblez éperdument amoureux. C’est quoi votre secret du bonheur ?

Un peu de sincérité et beaucoup de communication. Vous savez, ma femme et moi, on a les mêmes problèmes que n’importe quel autre couple, mais on s’est fait la promesse de ne jamais aller se coucher fâché. Et ce, peu importe à quel point on est fâché. C’est notre petit secret. Ça change vraiment tout. On a beau dire que la nuit porte conseil, mais ce n’est pas vrai. Quand on va se coucher fâché, on se réveille fâché.

Votre rythme effréné de travail est-il parfois difficile à gérer ?

Oui, surtout les absences. Par exemple, je vais bientôt partir en Thaïlande pendant six semaines pour le tournage de « Largo Winch 3 ». Je sais que cette distance ne sera pas simple pour ma famille. Elle n’est pas simple pour moi non plus, mais elle sera plus facile à vivre car je pars pour travailler. J’y vais la tête baissée dans un contexte professionnel, là où mes proches poursuivent leur quotidien. Je sais d’ailleurs déjà que le retour à la réalité sera un peu brutal. J’ai toujours besoin de quelques jours pour retrouver mes marques.

À quoi s’attendre avec « Largo Winch 3 » ?

Je ne peux pas vous en dire plus. On a achevé le tournage dans les montagnes bulgares, et on s’apprête à enchaîner avec la Thaïlande. Je suis ravi d’avoir retrouvé ce personnage. Un héros emblématique qui prend de l’âge, c’est forcément intéressant.

Que regardez-vous sur les plateformes de streaming ?

Récemment, j’ai adoré la mini-série « The Offer » sur la production du « Parrain ». J’ai trouvé ça dingue. Pour avoir produit un film d’époque, je sais à quel point ce n’est pas évident. Visuellement, j’ai pris une claque, et l’histoire est vraiment passionnante. Sans oublier « Succession » qui est pour moi la meilleure série de ces dernières années.