Les ruines du château de Poilvache à Yvoir, victimes de «la cacophonie gouvernementale» (photos)
C’est un véritable match de ping-pong qui se joue entre les ministres wallonnes de la Nature et du Patrimoine. Au milieu, le site historique du château de Poilvache à Yvoir en pâtit. Qui doit s’occuper de sa conservation et de son entretien ?PhotosLa détérioration du site peine Les Amis de Poilvache, dont Guy Boodts. - V.L./D.R.
Par Colleen Tordeur
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À Yvoir, perché sur une falaise, le château de Poilvache surplombe la Meuse depuis 1228. Le site médiéval, riche en histoire et en biodiversité, attire encore environ 5.000 visiteurs par an. Malheureusement, la plus vaste forteresse médiévale de la vallée de la Meuse souffre de son manque d’entretien.
« Les murs anciens, qui ont tenu le coup depuis 1430, se dégradent gravement. Ils s’effondrent et ne seront pas reconstruits », déplore Guy Boodts, historien et vice-président de l’ASBL Les Amis de Poilvache.
Les murs se dégradent par manque d’entretien. - D.R.
« Le patrimoine s’effrite au fil du temps », estime le passionné. Le site est en fait victime de ce que le député-bourgmestre d’Onhaye, Christophe Bastin, appelle une « cacophonie gouvernementale ».
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