Deux brocanteurs se plaignent d’avoir été «virés» de chez l’acheteur «d’Affaire conclue» Julien Cohen: «Ce qui nous a surtout choqués, c’est son attitude et celle de sa femme qui manifeste un vrai mépris à notre égard»

Jean-Paul Roussel et sa femme, antiquaires dans l’Aisne, font partie de la Maison des brocanteurs, dans l’ancienne Banque de France, depuis septembre 2021. Après un an et demi de présence sur place, le couple – qui participait ce dimanche 19 mars à la braderie commerciale de Péronne sur la place Daudré- s’est plaint d’avoir été contraint de quitter rapidement et sans préavis les lieux, en début d’année 2023.

« Nous avons reçu en mains propres, dimanche 29 janvier 2023, une lettre signée de Julien Cohen à la Maison des brocanteurs. Le courrier nous mettait en demeure de quitter les lieux et de récupérer toutes nos affaires, pour le 31 janvier. Nous n’avons eu que deux jours pour nous retourner ! Ce qui nous a surtout choqués, c’est l’attitude de M. Cohen et sa femme qui manifeste un vrai mépris à notre égard », confie cette personne âgée, originaire de Péronne, dans le domaine de la brocante depuis une quinzaine d’années, racontent-ils au Courrier Picard.

La raison de ce litige : des propos « sulfureux » « inacceptables et menaçants » et une attitude « déplacée », selon le contenu de la lettre, que Courrier Picard s’est procuré !

« Je n’ai jamais agressé qui que soit. Je n’ai juste pas supporté de voir de nouveaux soi-disant brocanteurs s’installer et vendre n’importe quoi. Je suis spécialiste de cristallerie, je sais différencier le Baccarat du verre par exemple. Mon tort a été de ne pas avoir fermé ma g… » soupire cet homme, affirmant qu’il serait de toute manière parti de la Maison des brocanteurs.

Contacté, Julien Cohen confirme avoir dû prendre cette décision, sans gaieté de cœur. « Je n’ai rien contre eux, mais quand un professionnel se permet de critiquer à plusieurs reprises un confrère en public devant plusieurs clients, ce n’est pas tolérable. Il fallait donc sévir ».