Conflit social chez Delhaize: «J’entends certains syndicats qui disent que ce sont des esclavagistes, c’est scandaleux, ce n’est pas du tout le cas»


«J’entends certains syndicats qui disent que ce sont des esclavagistes, des sous-employeurs. C’est scandaleux, ce n’est pas du tout le cas», a avancé le ministre libéral.
Le conflit social chez Delhaize, enseigne belge historique absorbée il y a quelques années par la Néerlandaise Ahold (Albert Heijn, bol.com...), a suivi l’annonce de l’entreprise, le 7 mars, qu’elle compte faire passer sous statut de franchisés tous les magasins qu’elle gère encore en propre, soit 128 enseignes (sur 764). Pour le ministre des Indépendants, cet évènement démontre surtout l’importance «d’avoir une forme de réforme du marché du travail».
Le coût, pour la chaîne de supermarchés, de faire fonctionner une boutique un dimanche serait par exemple trop élevé dans les magasins intégrés, ce qui expliquerait en partie que l’on pousse vers de plus petites structures franchisées où les conditions de travail sont plus flexibles, explique-t-il en substance. «En Belgique on a beaucoup trop de rigidité, beaucoup trop de difficulté pour un employeur à pouvoir gérer de manière moderne une entreprise». Or, dans l’exemple de l’ouverture du dimanche, «des travailleurs sont prêts à travailler le dimanche, il faut arrêter de caricaturer», lance David Clarinval.
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