Zazie, coach de «The Voice» sur TF1: «On se chambre avec bienveillance»
Chaque samedi soir sur TF 1, la chanteuse impose ses choix aux côtés d’Amel Bent, Vianney, et Bigflo & Oli. Elle se confie.

Zazie, vous retrouvez votre fauteuil rouge après quelques années d’absence. Comment vivez-vous cette nouvelle aventure en tant que coach ?
C’est vraiment très sympa. J’aime bien cette nouvelle saison, surtout avec ceux qui m’entourent. On rit bien. On se chambre un peu en coulisses, mais avec beaucoup de bienveillance. Il y a parfois un choc des générations, forcément, mais c’est assez drôle. Quand ils me parlent de l’application Twitch, je crois qu’ils me parlent d’un twist. Et inversement, ils apprennent aussi beaucoup de choses, notamment quand ils découvrent que je suis l’auteure d’une chanson qu’un talent interprète sur scène. On a vécu de jolis moments ensemble.
Vous semblez toujours aussi surprise par le niveau du casting…
C’est vrai ! Ça chante vraiment de mieux en mieux. Les profs de chant nous disent que grâce à l’avènement des émissions, les artistes sont plus complets et performants. Avant, on faisait du violon et du judo. Aujourd’hui, on fait du violon, du judo et on prend même des cours de chant. Il y a d’ailleurs pas mal de musiciens et de musiciennes cette saison. Et j’ai même des rappeurs dans mon équipe.
Avez-vous déjà tissé des liens avec certains de vos talents ?
Bien sûr. Le cru de cette saison est vraiment gentil, dans le bon sens du terme. Ils dégagent une vraie gentillesse. Ils ont une intelligence rare. Il y a certainement un effet lié à la crise sanitaire. Les gens prennent réellement plaisir à se rassembler. Il y a quelque chose d’assez tendre et de très humain entre les talents. Quand l’un d’entre eux doit monter sur scène, ils se font tous des câlins, ils s’embrassent. Ça dure parfois des heures. (Rires.) Ils s’envoient en permanence des ondes positives.
Pour son audition à l’aveugle, Tayane a choisi d’interpréter « J’étais là », l’une de vos chansons. Est-ce plus difficile de chanter en français ?
Oui, car quand on chante en anglais, on aime parfois se cacher derrière les paroles. Avec une chanson française, le travail de coaching est plus intéressant, et même plus émouvant. En tant que coach, j’adore quand les talents se focalisent davantage sur la technique vocale et osent moins se lâcher sur l’interprétation. Je peux alors travailler avec eux la façon de donner du sens aux mots. Lors des saisons précédentes, on avait un peu plus de mal à faire chanter les talents en français. La tendance s’inverse. Je trouve que c’est une bonne chose.
Pour l’étape des battles, un fauteuil sera placé au centre de la scène et le coach assistera à la prestation au plus près des talents de son équipe. Ça change la donne, non ?
Ça rend la prise de décision sensiblement plus difficile. On remarque des choses qu’on ne voyait pas avant, comme les tremblements, les petites erreurs… On est spectateur, mais on vit aussi la prestation en même temps qu’eux. Ça rajoute vraiment beaucoup d’intensité.
« The Voice », chaque samedi à 21h10 sur TF1.
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