Les faits de stupéfiants en hausse de 25% à Namur: «C’est révélateur de l’activité policière», décrypte la police
La police de Namur Capitale a en ligne de mire le trafic de stupéfiants et la criminalité de rue, entre autres. Le chef de corps a présenté les statistiques de criminalité pour l’année 2022.La police de Namur a présenté son rapport d’activités 2022. - C.T.
Par Colleen Tordeur
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Stupéfiants, criminalité de rue, mendicité agressive… À Namur, le fameux « sentiment d’insécurité » est sur toutes les lèvres. « Namur avait la réputation d’être une ville sûre, l’objectif est qu’elle le redevienne », commence Maxime Prévot, le bourgmestre qui met la question de sécurité au premier plan de ses préoccupations.
Pour cela, il n’est plus question de mettre du bleu dans les rues, mais bien du orange fluo. « Le bleu marine se fond dans la masse, ce qui alimentait ce sentiment d’insécurité. La bascule vers le port du fluo permet de mieux valoriser la présence de la police au cœur de ville. »
Le bourgmestre Maxime Prévot fait de la lutte contre l’insécurité une de ses priorités. - C.T.
En 2022, 660 patrouilles « Urban » ont arpenté les rues du centre de Namur et de Jambes. Ce sont ainsi trois binômes pédestres qui sortent chaque jour. 36 opérations de sécurisation ont été menées, avec pour cibles principales la vente et la détention de stupéfiants, les troubles de l’ordre public et la criminalité urbaine. « On n’est pas loin de trois opérations par semaine désormais », ajoute Maxime Prévot.
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