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Cour d’assises d’Arlon | «Ce n’est pas le procès d’Antoine Marchal», rappelle Me Alexandre Wilmotte

Ce lundi à la cour d’assises d’Arlon, une témoin avait évoqué une plainte contre Antoine Marchal pour des faits de mœurs. Ce mardi, le jugement a été lu aux jurés. Un jugement qui innocente l’homme tué en 2020.

L’avocate générale a lu le jugement. « Il s’agit d’un acquittement pur et simple et non au bénéfice du doute. Les faits datent de 1997, Antoine Marchal a alors 39 ans et la demoiselle qui le met en cause à 20 ans. Il a contesté les accusations de viol. Alors qu’elle voulait des relations sexuelles avec lui, il a dit vouloir mettre fin à leur relation. Elle s’est mise en colère. D’après les experts, la demoiselle ne présentait aucune lésion compatible avec ces faits. Le médecin légiste précise dans son rapport qu’elle avait les ongles très longs et non cassés. Monsieur Marchal ne présentait aucune trace de griffure. Le jugement est excessivement bien motivé et redore la mémoire de Monsieur Marchal. »

Me Alexandre Wilmotte, un des avocats des parties civiles, a sauté sur l’occasion. « Il ne faut pas déplacer le débat. C’est eux qui sont poursuivis pour des faits qui sont clairs et ils devront y répondre. À chaque fois qu’on a essayé de lui faire des reproches, cela s’est terminé en sa faveur… »

Cédric, le frère de Fabrice Duchesne, lui aussi tombé dans l’enfer de la drogue

Au mauvais endroit, au mauvais moment. Ou plutôt le mauvais larcin au mauvais moment. Cédric Tarantini se retrouve en cour d’assises après avoir volé la victime. Depuis le début, il jure ignorer tout ce qu’il s’est passé. Portrait.

Cédric Tarantini se retrouve dans le box des accusés avec son frère Fabrice Duchesne. Les deux protagonistes n’ont pas eu le même degré d’implication dans le drame. Mais les deux frères sont rongés par le même mal : l’enfer de la drogue.

Le spectre de la drogue se dessine sur le visage de Cédric Tarantini. Issu d’une grande fratrie, et d’un milieu extrêmement précaire, le jeune homme lutte depuis le début de sa vie d’adulte contre des assuétudes. « Je l’ai connu lors d’une formation en vue d’une réinsertion professionnelle. Il était venu en stage de trois mois. Cédric est poli, impliqué et de bonne volonté. J’avais tenté de l’aider. Un jour, je l’avais ramassé sur la route et j’avais entamé un processus par rapport à son souci d’alcool. »

Une première main tendue dans un parcours difficile. Mais une main tendue de manière veine. Cédric Tarantini tente de cumuler les boulots, mais il est par deux fois licencié pour des raisons économiques. Il tombe dans la dépression. Celle-ci s’aggrave lors de la mort d’un de ses frères. Comme pour Fabrice, son autre frère, l’usage de la drogue prend une place toujours plus importante dans sa vie. Maintenant, il tente de lutter contre ses démons.

Le passage par la cour d’assises d’Arlon permettra peut-être à ce jeune père de famille de reprendre sa vie en main.

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