«Succession»: les Roy placent leurs derniers pions dans la saison 4
Ce lundi soir, BeTV lance la saison 4 de la série culte « Succession ».

Si les séries pleuvent en télévision comme sur les plateformes, ces cinq dernières années, aucune d’entre elles ne nous aura fait autant vibrer que la magistrale « Succession » (HBO). Diffusé chez nous sur BeTV, ce drame familial rythmé par l’avarice est l’un de ces trop rares chefs-d’œuvre d’écriture et d’interprétation. Pour celles et ceux qui n’auraient pas encore été cueillis par son histoire, on y suit un riche et puissant magnat des médias (Brian Cox, monstrueux), prêt – ou pas – à prendre sa retraite. Et ses quatre enfants de s’engager dans une impitoyable course à l’héritage pour décrocher les pleins pouvoirs de son empire. Des personnages tous plus pourris les uns que les autres, qui complotent et enchaînent trahison sur coup bas sans le moindre scrupule. Et pourtant… on s’y attache ! Inexplicable, mais fascinant.
Après avoir pratiquement tout raflé aux Emmy Awards et sacré ses acteurs Brian Cox (Logan), Jeremy Strong (Kendall) et Sarah Snook (Shiv) aux Golden Globes, cette satire sur les dynasties de milliardaires, librement inspirée des Murdoch, nous revient à l’antenne pour une quatrième saison qui s’annonce aussi démente que les précédentes. Laquelle marquera le point final à la cruelle bataille des Roy, qui oppose désormais les descendants au tyrannique patriarche et à son beau-fils Tom (l’incroyable Matthew Macfadyen, lui aussi auréolé d’un Emmy Award du Meilleur second rôle dans une série dramatique).
« Vous savez, il y a une promesse dans le titre de Succession », défend Jesse Armstrong, le créateur du feuilleton. « Je n’ai jamais pensé que ça pouvait durer éternellement, la fin a toujours été présente dans mon esprit. » Après avoir longuement hésité, les dix épisodes de la quatrième salve seront ainsi les derniers à se mettre sous la dent. Reste à savoir à qui reviendront les rênes du conglomérat Waystar RoyCo, et ce qu’il adviendra du clan Roy alors que l’aîné, Connor (drôlissime Alan Ruck), fait campagne pour accéder à la Maison-Blanche. Rien que ça ! En attendant le bouquet final, qu’on imagine toujours sur fond de manipulation et de gros sous, Jesse Armstrong lance déjà l’espoir d’un spin-off : « Je pense que l’histoire de la succession que nous avons racontée est complète. Mais j’ai le sentiment qu’il pourrait y avoir quelque chose d’autre… » On croise les doigts !
« Succession », 27 mars, 20h30, Be1.
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