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Vincent Cassel espion à Bruxelles dans la série «Liaison»

C’est la première fois que Vincent Cassel joue dans une série. Cela s’appelle « Liaison », et c’est à voir sur Apple TV+. Une série d’espionnage qui se déroule entre Bruxelles, Paris et Londres. A voir.

C’est une mini-série qui vaut le détour. « Liaison » est disponible – les épisodes au nombre de six sont publiés au compte-gouttes – sur Apple TV+ depuis peu.

C’est la première fois que Vincent Cassel joue dans une série. À ses côtés, on retrouve Eva Green, vue notamment en James Bond Girl dans « Casino Royale » avec Daniel Craig.

Vincent Cassel incarne Gabriel Delage, un espion « free-lance » qui bosse pour le compte d’une obscure société privée (dirigée par Gérard Lanvin) qui travaille en sous-marin pour le gouvernement français. Sa mission : récupérer à tout prix le contenu d’une clé USB détenue par Samir, un réfugié syrien qui se trouve entre Londres et Calais, et qui est en fait un hacker professionnel.

Sur ses traces également, une employée du gouvernement anglais, Alison Rowdy, qui a besoin quant à elle de mettre la main sur Samir car Londres est victime d’une série de cyberattaques extrêmement violentes.

Politique, esptionnage, romance

On navigue entre politique, espionnage… et romance. Car Alison et Gabriel, en concurrence sur cette affaire, sont en réalité d’anciens amants, qui ne se sont pas vus depuis des années. La série est haletante. Une bonne dose d’action, une intrigue à tiroirs, un côté un peu sulfureux… On ne s’ennuie pas. La série nous fait voyager entre Londres, Paris, Calais et Bruxelles, où une bonne partie de l’action se déroule, notamment dans le quartier européen.

Mais si globalement Liaison est de bonne facture, grâce à un Vincent Cassel toujours aussi percutant et charismatique, elle ne souffre pas la comparaison – inévitable – avec une autre série d’espionnage, « Le Bureau des Légendes » (Canal+), qui se trouve très clairement trois crans au-dessus de la série d’Apple TV+ par sa compréhension des milieux du renseignement et le réalisme de l’intrigue.

Ici dans Liaison, l’intrigue se perd parfois dans un maelström d’informations et de personnages secondaires, quelques raccourcis regrettables laissent un goût de trop peu, et certains personnages manquent quelque peu d’épaisseur. Un bon divertissement pour les fans de James Bond ou de Jason Bourne, mais qui n’atteint malheureusement pas le niveau des exemples cités plus haut.

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