«J’ai donné mon accord pour une tribune maladroite que je n’ai pas lue»: Squeezie signe une tribune avant de s’en désolidariser

Une proposition de loi transpartisane va être examinée prochainement pour encadrer les activités des influenceurs en France. Par une tribune publiée dans le Journal du Dimanche, 150 influenceurs ont demandé de ne pas « casser un modèle » à cause des « dérives d’une minorité ». Pour résumer, le ministre de l’Economie Bruno Le Maire souhaite que les 150.000 influenceurs de France soient soumis aux mêmes règles publicitaires que les médias traditionnels.

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Cette tribune a été signée par Camille Cerf, Carla Ginola, Cyprien, EnjoyPhoenix, Just Riadh, Marion Caméléon, Mayadorable, Natoo, Noholito, Seb la Frite, Sulivangwed, Terence Telle ou encore Squeezie.

Ce dernier a d’ailleurs tenu à se désolidariser de cette tribune, après l’avoir lue. « J’ai fait l’erreur de donner mon accord pour que mon nom apparaisse dans une tribune très maladroite, que je n’ai même pas lue avant publication », révèle le Youtubeur. « On m’a présenté cette tribune comme un moyen de nous défendre devant des lois trop extrêmes, qui auraient pu pénaliser à tort les honnêtes créateurs de contenu. » Le souci selon Squeezie ? « On retrouve des influenceurs à l’origine même du problème », écrit-il, pointant du doigt ces influenceurs qui font la promotion de chirurgie esthétique, de jeux d’argent ou de sites destinés à vous escroquer.

« J’ai toujours été irréprochable et transparent dans mon travail avec les marques. Je ne suis pas impacté par ces lois, je n’ai rien à perdre avec cette réforme qui est destinée à réglementer des placements de produits immoraux, principalement faits par des influenceurs malintentionnés. Je me réjouis que ces arnaqueurs soient enfin sanctionnés », conclut l’influenceur aux 18 millions d’abonnés, qui prendra désormais le temps de lire une tribune avant de la signer.