«Daech, les enfants fantômes»: nés enfants de djihadistes

Le covid, la guerre en Ukraine, l’inflation nous ont fait oublier qu’il n’y a pas si longtemps, les J.T. serinaient deux autres mots : Etat islamique. Et cette évocation était nimbée d’horreurs et de terreur. Ce groupuscule pourtant lointain paraissait à nos portes tant il a affecté l’Europe avec ses attentats.

Les médias nous ont narré les histoires de ces jeunes nés dans nos pays, embrigadés par cette idéologie mortifère et partis combattre en Syrie. Il y eut des guerriers mais aussi des femmes et de ces couples sont nés des enfants, sous les bombes ou dans la poussière de camps de réfugiés. La France estime à 500 les ressortissants mineurs qui ont grandi dans des prisons à ciel ouvert.

La plupart ont été rapatriés mais une centaine survivent encore dans des camps d’incarcération syriens parce qu’ils sont fils et filles de terroristes. Doivent-ils porter les fautes de leurs parents ? N’ont-ils pas les mêmes droits que n’importe quel autre enfant ? Mélanie Taravant lancera le débat après la diffusion du documentaire.

« Daech, les enfants fantômes », 2 avril, 20h55, France 5.