Olivier, 38 ans, est brûlé à 97% de la surface de son corps: «Je faisais du camping sauvage, ma tente s’est enflammée»


Il franchit le pas de la porte avec des lunettes de soleil. En ce début d’après-midi dans le sud-ouest de la Marne, l’intensité lumineuse est plutôt vive sous le ciel nuageux. On apprendra plus tard que cet habitant de Corroy, près de Fère-Champenoise, ne craint pas particulièrement les rayons du soleil. « C’est plus une habitude », confie-t-il. Quand il retire ses lunettes, la couleur de ses yeux bleus tranche avec le contour de ses paupières particulièrement rouge. La peau de son visage raconte son histoire, comme 97 % de son corps. Un lourd accident survenu il y a 29 ans raconte l’Union.
Olivier Ferrand est ce que la médecine appelle un « grand brûlé ». Ses brûlures ont atteint le 3e degré, le stade le plus avancé. « Je faisais du camping sauvage, j’avais 9 ans, se remémore-t-il. C’était un accident. Une lampe à gaz est tombée, le plastique autour de cette bouteille a sûrement fondu et ma tente s’est enflammée. » La scène se déroule en pleine nuit, près de Nîmes (Gard). Olivier Ferrand dormait alors dans la tente avec son père, brûlé quant à lui au 2e degré.
Survie faible
« On m’a secoué et on m’a dit de me tirer de là. À un certain degré de brûlure, le système nerveux est rapidement déconnecté. On ne se réveille même pas. Plus une brûlure est grave et plus elle est indolore, en tout cas dans un premier temps », explique-t-il. Une fois éveillé, Olivier Ferrand ne se rend pas compte de la gravité de la situation.
Il livre un témoignage complet et poignant sur le site de nos confrères de l’Union.
Commentaires
Vous souhaitez interagir sur cet article ?
Se connecterConnectez-vous et publiez votre commentaire.
Pas encore de compte ? Je crée mon compte
3 Commentaires
Souhaitez-vous recevoir davantage d'informations ou bénéficier d'une assistance technique ? Consultez nos explications ici