Tous les Belges doivent le savoir: tout le pays concerné par cette phase de vigilance «jusqu’au 30 septembre»!

En 2003, l’Europe connaît un été caniculaire. Les épisodes de chaleur et les pics d’ozone qui y sont liés sont exceptionnels, causant la mort de 45.000 personnes au quatre de coins du continent. Depuis, de nombreux pays ont mis en place de mesures pour faire face à ce type de situation. C’est le cas de la Belgique qui dispose d’un plan « Forte chaleur et pics d’ozone ».

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Depuis le 15 mai dernier, et jusqu’au 30 septembre prochain, le pays est d’ailleurs passé en phase de vigilance du plan fédéral. Concrètement, cela signifie que les températures maximales prévues par l’Institut royal météorologique (IRM) ainsi que les concentrations d’ozone observées et attendues par la Cellule interrégionale de l’Environnement (CELINE) font l’objet d’une surveillance particulière. En cas de situation critique, la phase d’avertissement sera alors déclenchée. « À partir du moment où la phase d’avertissement du Plan est déclenchée, les autorités régionales, hôpitaux, maisons de repos, etc. prennent des mesures particulières de prévention et de protection. Des messages sont notamment diffusés dans les médias afin d’attirer l’attention du public sur le besoin de s’hydrater, de ne pas s’exposer inutilement au soleil etc. », explique l’IRM.

Depuis 2017, les critères d’activation de la phase d’avertissement sont les suivant :

– La phase d’avertissement est déclenchée lorsque T cumul est plus grand ou égal à 17ºC.

– Les valeurs de températures prévues à Uccle sont utilisées. Tcumul est obtenue par la somme des différences entre les valeurs de « températures maximales prévues » et le seuil de 25ºC pour les cinq prochains jours (J+1 à J+5). Seules les différences positives sont prises en compte.

– La phase d’avertissement se termine lorsque Tcumul  est inférieur à 17ºC (au jour J0) ET que la température maximale prévue à Uccle au jour J+1 est inférieure à 25ºC.

La phase d’avertissement du plan se réfère à des critères de santé. Il ne faut pas la confondre avec les alertes que peut émettre l’IRM qui sont, elles, basées sur des critères purement météorologiques. diffère des alertes émises par l’IRM. « Il est possible que l’IRM émette un avertissement chaleur sans que la phase d’avertissement du Plan ne soit nécessairement déclenchée et inversement », précise d’ailleurs l’Institut.

Le Plan Forte Chaleur et Pics d’Ozone est coordonné par le groupe de Travail Forte Chaleur et Pics d’Ozone. Ce groupe de travail fait partie du NEHAP, le Plan d’action national Environnement-Santé, dans lequel tous les ministres belges de l’environnement et de la santé collaborent à des projets et des groupes de travail sur l’impact de l’environnement sur la santé.