MR, PS, Ecolo-Groen, PTB...: les politiques ont défilé en nombre à la Brussels Pride


C’est encore le cas cette année. Tous reviennent sur la nécessité d’organiser un tel événement, alors que la communauté LGBTQIA+ est encore trop fréquemment stigmatisée de nos jours, notamment sur les réseaux sociaux où l’on assiste à une résurgence de l’homophobie.
Être fiers
Le Premier ministre Alexander De Croo (Open VLD), présent avec sa famille, a souligné l’importance de la Brussels Pride dans un discours prononcé avant le coup d’envoi de la parade. « Nous pouvons être fiers de constater à quel point notre pays est à l’avant-garde de la protection des droits de la communauté LGBTQIA+. Cette année, nous célébrons le 20e anniversaire du mariage homosexuel dans notre pays. Après Malte, nous sommes le deuxième pays au monde en termes d’égalité pour la communauté LGBTQIA+ », a-t-il lancé.
Raisons de s’inquiéter
« Pourtant, il y a de nombreuses raisons de s’inquiéter. Cette année, selon l’association ILGA Europe (European Region of the International Lesbian and Gay Association, NDLR.), fut l’année où il y a eu le plus de violence en Europe contre la communauté LGBTQIA+. Dans notre pays également, certains politiciens discriminent et caricaturent cette communauté. Nous devons veiller à ce que la voix des LGBTQIA+ puisse continuer à être entendue. Chacun devrait pouvoir vivre sa vie comme il l’entend, sans être exposé à la violence. Cette question relève des droits de l’homme. Nous ne devons pas nous laisser diviser et nous ne le ferons pas. L’amour triomphe. Toujours. »
La ministre wallonne de l’Egalité des chances, Christie Morreale (PS), participait également au cortège. « Nous devons rester attentifs, beaucoup de personnes sont encore victimes de discrimination et de violence. Il faut continuer à travailler sur l’évolution des mentalités, il y a encore beaucoup de choses à faire. Mais, par ailleurs, nous sommes fiers de vivre dans une société tolérante et nous le célébrons ici aujourd’hui ».
Envoyer un signal
Le coprésident de Groen, Jeremie Vaneeckhout, a précisé que « la bataille n’était jamais terminée. Nous sommes ici pour permettre aux gens d’être ceux qu’ils veulent être. Cette lutte est sans fin. Cependant, le passé a également montré que le vent pouvait tourner rapidement. En Belgique, nous sommes leaders mondiaux (sur ces questions de société, NDLR), et il est important de continuer à envoyer un signal ».
« C’est une journée importante pour envoyer un signal fort contre toutes les formes de discrimination. Arrêtons la politique du « diviser pour régner » en Belgique, célébrons et protestons plutôt ensemble », a estimé, pour sa part, le président du PTB, Raoul Hedebouw.
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