La Première échevine de Tournai, Coralie Ladavid, en mission à Bethléem


La Ville de Tournai est engagée depuis plus de 10 ans dans des projets de solidarité internationale. L’échevine en charge de cette matière, Coralie Ladavid, s’est rendue pendant une semaine à Bethléem, pour une mission.
« Quel est le sens pour une commune de développer ce type de projet ? », interroge l’échevine tournaisienne. « De façon générale, les projets de solidarité internationale ont pour objectif d’offrir de meilleures conditions de vie aux populations locales. Les situations mondiales sont en effet loin d’être égalitaires, ce qui provoque des instabilités, des parcours de migrations, du déracinement et de nombreux morts. Les inégalités mondiales tuent chaque jour. Ma volonté, en tant qu’échevine de la solidarité internationale, est de poursuivre l’engagement de la Ville de Tournai depuis des années pour lutter contre ces inégalités. Pour ce faire, il existe des appels à projets lancés par Wallonie-Bruxelles International (WBI) dans le cadre de programmes de coopération décentralisée à partir d’une commune belge ».
C’est ainsi qu’en étroite collaboration avec ses deux communes jumelées de Bethléem en Palestine et de Covè au Bénin, la Ville de Tournai soutient respectivement un projet d’insertion de personnes handicapées et un autre de formation en agriculture pour les jeunes.
Surtout auprès des jeunes
« Accompagnée de Jacques Varrasse, expert sur les projets de coopération en Palestine et Cynthia Massin, coordinatrice solidarité internationale à la Ville de Tournai, nous sommes partis du 15 au 21 mai en mission à Bethléem afin d’évaluer le projet en cours mais aussi d’élaborer un nouveau programme avec la commune de Bethléem », explique Coralie Ladavid. « Il s’agira de développer des actions culturelles pour les jeunes, le tourisme mettant en évidence la culture palestinienne et la création d’emplois ».
Elle revient satisfaite de son séjour sur place : « Les missions sont des moments d’échanges très riches pour construire une relation de travail durable, pour se rendre compte des réalités locales et pour co construire de nouveaux projets », confirme Coralie Ladavid. « Il est en effet indispensable de partir des besoins locaux. Pour les Palestiniens, ce sont aussi des moments de soutien très importants, alors qu’ils se sentent oubliés face à la confiscation de leur territoire et à la ségrégation à laquelle ils sont quotidiennement soumis ».
Enfin, un des éléments qui ressort de cette mission est la volonté forte de poursuivre ces échanges « tant avec des étudiants, des mouvements de jeunesse, des maisons de jeunes… », assure l’échevine tournaisienne, « et ce, afin que les jeunes puissent mieux connaître la réalité du peuple palestinien dans ses difficultés quotidiennes mais aussi dans ses richesses ».
Commentaires
Vous souhaitez interagir sur cet article ?
Se connecterConnectez-vous et publiez votre commentaire.
Pas encore de compte ? Je crée mon compte
1 Commentaire
Avec l’argent des contribuables
Souhaitez-vous recevoir davantage d'informations ou bénéficier d'une assistance technique ? Consultez nos explications ici