Une manifestation régionale organisée par plusieurs comités citoyens le 11 juin à Anderlecht: «Good Move, on n’en veut pas!»

Suite à la mise en place du plan Good Move dans plusieurs quartiers de Bruxelles, des comités citoyens locaux se sont formés pour exprimer leur opposition à la méthode utilisée. Le 11 juin, ils protesteront ensemble contre les plans de circulation Good Move et le projet de règlement d’urbanisme Good Living. Cette manifestation régionale démarrera à 14h sur la place du Conseil à Anderlecht pour se diriger vers la gare du Nord. L’objectif : exprimer les préoccupations des citoyens et demander une révision des politiques de mobilité en cours.

À travers cette mobilisation, les comités (constitués de bénévoles notamment à Anderlecht, Forest, Jette, Ganshoren, Molenbeek et Schaerbeek) souhaitent montrer aux autorités publiques et aux Bruxellois qu’ils ne sont pas seuls dans leur désaccord et de la nécessité d’un dialogue « constructif et inclusif » pour trouver des solutions respectueuses de tous. Ils remettent en question le concept de « mailles apaisées » qu’ils voient comme « une approche anti-voiture » déplaçant les problèmes de circulation vers d’autres rues.

« Les comités revendiquent la suspension immédiate de la mise en œuvre du plan Good Move. Ils estiment que les plans de circulation déjà en place ont entraîné des conséquences néfastes telles que la congestion du trafic dans des rues déjà surchargées, l’augmentation des embouteillages, du bruit, de la pollution et de l’insécurité pour les résidents et les usagers des rues concernées. De plus, ils mettent en évidence les impacts négatifs sur les commerçants, les services d’urgence et l’esthétique des quartiers », explique Cécile Vrignon, porte-parole du Comité Non au plan Good Move à Forest, dans un communiqué de presse.

Le plan Good Living inquiète aussi les comités pour qui cela entraînerait une suppression accrue de places de stationnement et une augmentation des prix de l’immobilier rendant ainsi Bruxelles inaccessible pour les classes populaires et une partie de la classe moyenne.

«   C’est un appel clair à une révision des politiques de mobilité à Bruxelles. Les comités citoyens espèrent que cette mobilisation attirera l’attention des autorités et encouragera un dialogue ouvert en vue de construire ensemble l’avenir de la ville, en garantissant un cadre de vie de qualité pour l’ensemble de la population   », conclut Cécile Vrignon.