Il entretenait des relations sexuelles avec une gamine de 14 ans dans une caravane de Jalhay


La cour d’appel de Liège a prononcé, ce mardi, une peine de deux ans d’emprisonnement avec sursis à l’encontre d’un homme coupable de viol sur une adolescente vulnérable alors âgée de 14 ans.
Le prévenu, âgé de 43 ans, traversait une très mauvaise passe à l’époque. Il avait causé un accident mortel l’année précédente, le 5 février 2017, en renversant une septuagénaire qui traversait la rue du Collège avec sa famille pour se rendre à la messe. Il était alors ivre, et il s’était encastré avec sa voiture sur un panneau publicitaire, la vieille dame toujours coincée sous le bas de caisse… Il avait pris la fuite et avait été retrouvé le jour-même.
L’homme vivait chez l’un, chez l’autre, car il n’avait pas de domicile fixe. C’est ainsi qu’il avait été hébergé chez des amis, du côté de Verviers, qui avaient une fille de 14 ans. Il s’était fortement rapproché de l’adolescente, et il avait fini par entretenir des relations sexuelles avec elle, entre juillet et août 2018, dans une caravane de Jalhay qui appartenait à la famille de ses hôtes. Un cousin les avait surpris en train de s’embrasser, il avait alerté le beau-père de la gamine, et une plainte avait été déposée.
Même avec l’accord de cette dernière pour les relations sexuelles, les faits auraient été qualifiés d’attentat à la pudeur ; mais le ministère public avait demandé à la cour d’appel qu’on auditionne la jeune fille plus longuement. À cette occasion, elle avait confié que le prévenu l’avait eue par la ruse, et c’est ainsi que la requalification en viol a été sollicitée par le parquet. La victime, relève l’arrêt prononcé ce mardi, vivait dans une situation familiale précaire, « et il s’était présenté à elle comme son protecteur ».
La cour a souligné, pour statuer sur la hauteur de la peine, « l’atteinte grave portée à la jeune fille qui lui avait donné sa confiance », mais aussi la remise en question qui semble habiter le prévenu, avec un risque de récidive qui est estimé faible. « Je sais que ce que j’ai fait n’est pas bien », avait-il admis à l’audience, le mois dernier. « J’ai agi sans réfléchir, sans avoir confiance du mal que je faisais. » Il avait déjà entamé, de son propre chef, une formation pour les déviants sexuels.
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