La Spaque ne devra pas payer les 360.000 euros que réclamait l’architecte du Cristal Park à Seraing

L’architecte Christian Sauvage a travaillé plus de dix ans sur le méga projet du Cristal Park qui devait créer des centaines d’emplois sur le site des Cristalleries du Val Saint-Lambert à Seraing. Il devait y avoir un hôtel, des logements, des bureaux, un centre de loisirs...

Projet de 40 millions

Le projet traîne depuis 15 ans, a englouti 40 millions d’euros, a vu son ex-cheville ouvrière ainsi que son adjoint inculpés, et mis un certain nombre de créanciers dans l’embarras.

Pour l’architecte Christian Sauvage, qui a dû vendre son patrimoine, l’ardoise s’élève à 700.000 euros. Il l’a présentée pour un montant de 360.000 euros à la Spaque, spécialisée dans la réhabilitation de friches industrielles polluées et impliquée dans le projet Cristal Park.

«Nous avons payé l’entrepreneur parce que nous étions liés par une convention. Monsieur Sauvage s’est tourné vers la Spaque, dernier acteur solvable après la faillite de Speci SA, mais nous n’avions pas de convention avec lui», a expliqué mardi Caroline Charlier, porte-parole de la Spaque, après que le tribunal de l’entreprise de Liège a débouté l’architecte.