«Fubar»: Arnold Schwarzenegger dans une série d’action à la «True Lies», ça vaut quoi ?
Pour son premier vrai rôle dans une série, Schwarzy joue les agents secrets dans « Fubar », une comédie d’action survoltée dans la veine de « True Lies », à découvrir sur Netflix.

Il dit toujours qu’il reviendra et, comme vous le savez, il ne ment jamais! Cette fois, en revanche, ce n’est ni au cinéma, ni en politique qu’il faut l’attendre. Après son éternel rival Sylvester Stallone, qui vient de faire ses premiers pas dans une série («Tulsa King», sur BeTv), Arnold Schwarzenegger s’essaie à son tour au petit écran. Hormis quelques brèves apparitions, le colosse des films d’action n’avait encore jamais vraiment goûté à la télévision. Oui, c’est surprenant! Assez pour que Netflix sorte les gros billets et lui déroule le tapis rouge.
A 75 ans, l’ancien «Governator» de Californie devient ainsi la tête d’affiche de «Fubar», une série d’espionnage pleine de gags, d’explosions et grosses raclées. «Partout où je vais, les gens me demandent quand je vais refaire une autre grande comédie à la True Lies», tease l’acteur, faisant référence au film-culte de James Cameron sorti en 1994, avec aussi Jamie Lee Curtis au générique. «Eh bien, la voici! Fubar va vous botter le cul et vous faire rire, et pas seulement pendant deux heures. Vous en aurez pour une saison entière!» Huit épisodes d’un peu moins d’une heure, pour être exact.
Créée par Nick Santora, à l’œuvre sur «Les Soprano» et «Prison Break», cette nouvelle production de Netflix nous fait suivre un vieil agent secret qui n’aspire qu’à reconquérir son ex-femme et profiter des siens, à qui il a naturellement toujours caché ses véritables activités. Mais avant de prendre congé de la CIA, Luke se doit d’accepter une dernière mission périlleuse. Ce n’est qu’une fois sur le terrain qu’il découvre que l’espion qu’il est venu secourir n’est autre que… sa propre fille! Forcé de faire équipe, l’improbable duo sous couverture va alors devoir sauver le monde d’une attaque nucléaire, non sans donner du fil à retordre à ses collègues des renseignements.
Jusqu’à présent, Schwarzy avait plutôt l’habitude d’incarner des personnages si menaçants qu’ils donnaient à tous les méchants une bonne raison d’annuler leurs mauvais plans. Chargé à l’autodérision, ce pseudo-remake de «True Lies» lui fait (un peu) perdre de son aura intimidante, ici convertie en un jeu comique certes musclé, mais surjoué.
Assez poussive et agrémentée de répliques lourdingues, «Fubar» n’en demeure pas moins une comédie d’action un peu molle mais assez fun que pour vous faire passer un moment léger et sans prise de tête. Notez qu’aux côtés d’Arnold, c’est la jeune Monica Barbaro, révélée dans «Top Gun: Maverick», avec Tom Cruise, qui s’impose comme la nouvelle «action girl».
En tournage à Anvers
Dans les premières secondes de «Fubar» (pour «Fucked up beyond all recognition», soit une expression issue de l’argot militaire que l’on pourrait traduire par «foutu au point de ne plus pouvoir être identifié»), Schwarzenegger fait exploser un conteneur à déchets sur lequel on peut lire «Antwerp». La star serait-elle ainsi venue tourner chez nous? Pas vraiment. Si certaines images ont bien été filmées dans la ville belge d’Anvers, notamment sur la Grand-Place, autour de la fontaine de Brabo et dans le quartier ultra-sécurisé des diamantaires… l’ex-Mister Univers a bouclé la plupart de ses scènes dans un studio de Toronto.
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