Le «Pays du Bocage sans Frontières», dont font partie Aubel, Plombières et Dalhem, a présenté ses atouts


Ce mercredi, une large coalition territoriale composée d’une soixantaine d’autorités et d’organisations flamandes, wallonnes et néerlandaises a souligné auprès du gouvernement flamand l’importance de leur candidature en tant que parc paysager « Pays du Bocage sans Frontières ».
La coalition territoriale du Pays du Bocage sans Frontières se compose – outre les communes des Fourons, Dalhem, Aubel, Plombières, Eijsden-Margraten, Gulpen-Wittem, Vaals, les provinces du Limbourg belge, du Limbourg néerlandais et de Liège, la Région wallonne et l’Euregio Meuse-Rhin - de nombreuses autorités et organisations de la société civile actives dans les domaines du paysage, de l’agriculture, de la nature, de la gestion de l’eau, du patrimoine, du tourisme et des loisirs.
Avec leur candidature, ils espèrent convaincre le jury et le gouvernement flamand de déclarer le Pays du Bocage sans Frontières comme parc paysager à partir du 1er janvier 2024.
« Le paysage bocager, qui s’étend par-delà les frontières de la Flandre, de la Wallonie et des Pays-Bas, est très apprécié et précieux. Un parc paysager transfrontalier pourrait servir de catalyseur pour protéger l’unicité régionale et les valeurs élevées du paysage tout en répondant aux défis urgents auxquels il est confronté », annoncent les partenaires dans un communiqué. La coalition territoriale entend aborder cette question en mettant en avant plusieurs points clés.
La région des Fourons (Région flamande, Belgique), le Pays de Herve (Région wallonne, Belgique) et le Heuvelland (province du Limbourg, Pays-Bas) forment ensemble le cœur vert de l’Euregio Meuse-Rhin. « Le Pays du Bocage sans Frontières est un patchwork vallonné d’éléments paysagers linéaires tels que les haies, les bocages, les rangées d’arbres, les talus et les chemins creux, entrecoupés de vergers hautes-tiges, de forêts anciennes, de cours d’eau rapides et de nombreux vestiges patrimoniaux. La forte densité d’éléments paysagers linéaires est frappante, ce qui lui vaut le nom de “paysage bocager” », précisent les partenaires du projet.
Les lignes naturelles et sociales sont ce qui relie les différentes régions. Il s’agit non seulement des éléments linéaires du paysage, mais aussi des contours ondulés des collines et des vallées, des maisons à colombages et des liens familiaux et sociaux qui traversent les frontières. Ces lignes visibles et invisibles font du Pays du Bocage un territoire cohérent, perçu ainsi par les habitants et les visiteurs.
Le Pays du Bocage sans Frontières possède de nombreux atouts, tels que son caractère vallonné, ses panoramas impressionnants, sa position centrale entre des métropoles internationales, son tourisme doux avec de nombreux itinéraires de randonnée et de cyclisme, ainsi que sa nature et son patrimoine culturel riches.
Plusieurs menaces
Cependant, il est également confronté à des menaces telles que le déclin des éléments typiques du paysage, les inondations et sécheresses fréquentes, la disparition d’espèces uniques, l’avenir incertain de l’agriculture familiale et le développement urbain croissant.
Pour faire face à ces défis, une coopération transfrontalière est essentielle. Sept communes rurales unissent leurs forces pour créer des synergies et devenir plus puissantes ensemble. Un parc paysager transfrontalier pourrait permettre de développer une gestion plus forte de l’eau, d’assurer l’avenir de l’agriculture, de promouvoir un tourisme durable et de renforcer les petits éléments du paysage.
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