Rester à l’heure d’été aurait un impact favorable sur la sécurité routière


La Commission européenne a proposé mi-septembre de mettre fin au changement d’heure dès 2019 et a demandé aux Etats membres de se prononcer au plus tard en avril 2019. Les pays du Benelux souhaitent que Belgique, Pays-Bas et Luxembourg restent dans la même zone horaire.
Selon l’AWSR, maintenir l’heure d’été permettrait de diminuer par deux (de 22 à 10%) le temps d’obscurité «pendant les heures du soir où la densité de trafic est la plus importante», et ce faisant, de diminuer le nombre d’accidents graves. En effet, estime l’Agence wallonne pour la sécurité routière, le risque d’accidents augmente de 6,5% lors de déplacements après le coucher du soleil.
Cependant, le risque d’accidents graves survenant durant l’heure de pointe du matin risque d’augmenter, puisque davantage de déplacements se feraient dans la pénombre.
L’heure d’été mieux adaptée au rythme de vie
Mais dans l’ensemble, la diminution d’accidents serait plus importante que l’augmentation, car le nombre d’accidents durant l’heure de pointe du matin reste inférieur à ceux pendant les heures de pointe du soir, conclut l’AWSR. Entre 2015 et 2017, 353 accidents graves ont été comptabilisés entre 6h00 et 8h59, contre 713 entre 16h et 18h59.
C’est pourquoi l’agence plaide pour un maintien de l’heure d’été «qui permet en effet la période de luminosité la plus adaptée au rythme de vie des usagers de la route et aux risques d’accidents de la circulation».
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