«Une étude pour améliorer la préparation physique des soldats»
Vous avez sauvé l’hôpital militaire royal de Neder-Over-Heembeek ?
« Quand je pense que certains ne croyaient plus dans cet outil. Nous avons là une capacité médicale qui sert les intérêts de l’armée. Il représente aussi une référence dans la gestion de crise : nous avons dégagé des moyens de rénovations et d’investissements. Nous avons prévu d’en faire un Hub médical à partir de 2030. Il va travailler avec les réseaux universitaires et hospitaliers et civils. 800 personnes s’investissent à l’hôpital militaire. »
Mais aujourd’hui, il n’est dans aucun réseau hospitalier ?
« C’est difficile qu’il arrive dans un réseau. Aujourd’hui, il peut ne pas être dans un réseau hospitalier… mais il renforce toutes ses collaborations. »
Il est aussi en lien avec le secteur médical ?
« Nous développons avec les entreprises des projets comme celui des laboratoires mobiles dont deux que l’on envoie en Ukraine. Nous travaillons sur un projet de phagothérapie avec l’entreprise belge Vésale Pharma. Il avait déjà permis de sauver avec une thérapie à base de phage une personne qui a été blessé lors des attentats. Le projet devrait encore évoluer dans les prochaines années. Par ailleurs, 11 études médicales sont menées au niveau de l’hôpital. Il y a aussi un programme de recherche avec Belspo : l’un sur l’analyse de l’haleine expiré pour déterminer l’état de préparation physique des soldats et aussi prédire la fatigue, les blessures et le taux d’attrition des soldats… Pour nous, il y a un réel intérêt scientifique mais aussi un intérêt militaire à ces différents projets. »
V.Li.
